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LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

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sont tout juste tolérés. Mis au piquet d’office, nous n’aurons plus la<br />

permission de bouger de nos chaises.<br />

L’officier S.R., ce gros porc glauque, efféminé et bedonnant, aux<br />

yeux injectés<br />

de sang qui m’inspirait tant de dégoût, m’a désigné comme<br />

bouc émissaire. L’air triomphant, le lourdaud bombe le torse, rentre le ventre<br />

et pour mieux enfoncer le clou, il martèle d’une voix caverneuse que nous<br />

passerons par la case PRISON.<br />

« Il est trop tard, tu iras en prison » hurle S.R., ce gros lard qui se<br />

donne un air pathétique à la JR EWING, de la série remake « Alerte à<br />

l’I.N.S. - Ton univers impitoyable » plutôt<br />

d’un genre vulgaire et doté d’un<br />

quotient<br />

intellectuel frisant l’autisme profond, voire la débilité totale.<br />

Je suffoque, tout mon univers s’écroule d’entendre sans arrêt ce mot<br />

si traumatisant.<br />

La tyrannie bat son plein dans le service I.N.S. Les pieds nickelés<br />

ne<br />

sont pas<br />

de trop pour exercer une pression psychologique sur notre mental<br />

déjà harassé par huit heures de vol, et le décalage horaire.<br />

L’officier S.R. examine de plus près notre fax adressé au F.B.I. et à<br />

la Maison<br />

Blanche, annonçant notre arrivée sur leur sol, juste avant de<br />

grimper dans la carlingue de la compagnie United Airlines qui nous<br />

conduirait en ENFER. Rencogné dans son fauteuil, il rejette sa tête en arrière<br />

et éclate d’un rire sonore.<br />

- « Ha, ha, ha ! F.B.I, White-House,<br />

tu rêves ou quoi ? »<br />

L’air moqueur, ce dernier passe à l’attaque. La fouille de nos<br />

bagages fait partie de la deuxième étape. Les sacs à mains<br />

sont vidés,<br />

l’unique paquet de cigarette est confisqué et termine dans la poche du gros<br />

lard. Le rustre passe<br />

en revue le contenu de ma mallette, photographies,<br />

documents<br />

personnels, tout est prétexte au questionnement, à l’humiliation.<br />

D’un porte-feuille, il sort la photo d’identité de Bruno, mon exfiancé,<br />

le médecin généraliste.<br />

S.R. fait la moue et grogne : « Qui c’est celui-là ? »<br />

Comme je ne lui réponds pas instantanément, S.R. braque son regard<br />

haineux sur moi et trépigne : « Je veux que tu me dises qui c’est ce type. Tu<br />

m’entends ! »<br />

Soudain, la photo voltige dans les airs.<br />

Un autre officier renverse sans ménagement le sac à main de maman<br />

sur une table et inventorie en sa présence chaque objet sur un bloc-note.<br />

Maman a conservé méticuleusement plié dans son porte-documents<br />

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