23.06.2013 Views

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

P.E.S. AU SERVICE <strong>DE</strong> L’ENFANCE EN DANGER<br />

En 1996, la tragique disparition de Marion WAGON avait suscité<br />

bien des émotions dans l’opinion publique. Une frange énergique de la<br />

population s’était mobilisée dans le lancement d’une gigantesque campagne<br />

d’information, destinée à figer et cultiver dans la mémoire collective l’image<br />

souriante de cette fillette. Je me souviens encore de l’effigie de la petite<br />

Marion reproduite sur des produits destinés à la consommation et notamment<br />

sur des packs de lait. Quatre années plus tard, mon frère se prêtait à croire<br />

que la pratique de la méditation qui avait décuplé mes visions, pourrait<br />

s’avérer utile dans ce champ d’application. De bonne grâce, je me prêtais à<br />

cette idée. Dans la nuit du 03 août 2000, nous nous déplaçons dans le Lot-et-<br />

Garonne. Le Gardien de la Paix Stéphane R., du commissariat d’Agen<br />

m’auditionnait. Ce jeune fonctionnaire poussait le professionnalisme jusqu’à<br />

me faire visionner le fichier CANONGE, dans lequel bon nombre de clichés<br />

photographiques de délinquants sexuels du département étaient répertoriés.<br />

Enfin, il retraçait méthodiquement les grandes lignes des trentequatre<br />

feuillets de mes séances P.E.S. que je mettais bien volontiers à sa<br />

disposition. Le policier enjoué me remettait une copie du procès-verbal<br />

d’audition que je conserve dans mes archives encore aujourd’hui.<br />

Le fonctionnaire de police consigna également que je me rendrai<br />

dans la matinée à la Gendarmerie d’Agen, saisie de l’enquête pour y réitérer<br />

mes déclarations. Reçue sans grandes pompes, par le capitaine P. de la<br />

Gendarmerie Nationale, celui-ci nous explique que ses homologues de la<br />

Police Nationale lui ont bien transmis les huit séances relatives à la jeune<br />

Marion WAGON. D’entrée, il ne nous cache pas que bien que la cellule<br />

« Marion WAGON » existe toujours officiellement, l’affaire est déjà trop<br />

ancienne pour que d’autres vérifications poussées soient entreprises.<br />

Il est vrai qu’à l’époque des faits, les forces de l’ordre n’avaient<br />

économisé ni leur temps ni leur peine.<br />

Devant nos mines déconfites, le gendarme avancera qu’il<br />

examinerait tout de même attentivement le dossier remis. Du bout des lèvres,<br />

il rajoutera sur le pas de la porte : « Je ne me vois pas rapporter à ma<br />

hiérarchie l’objet de votre visite parce qu’elle me rirait vraisemblablement<br />

au nez. Même si personnellement, je vous le concède, je crois aux<br />

phénomènes paranormaux. D’ailleurs, ma propre femme est médium. » Le<br />

même jour, avant de rebrousser chemin, nous remettions par acquit de<br />

conscience, les mêmes séances manuscrites à Madame GOURGUES,<br />

Présidente de l’Association « La Mouette ». J’observais Marc qui accusait<br />

difficilement le coup. Le mot « abandon » exclu de son vocabulaire, il se<br />

jurait de ne pas en rester là et « d’exploiter le filon de mes capacités »,<br />

suivant son expression. Très vite, nous embrayerions sur une autre affaire.<br />

25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!