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LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

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Mais comment se prémunir, sans le soutien de ses pairs, d’un réel<br />

danger illimité et imminent qui peut revêtir n’importe quelle forme ? Face à<br />

la veulerie du nombre et des moyens déployés contre nous, le repli<br />

stratégique serait la solution avant la contre-attaque. L’expérience de Marc,<br />

ce policier de terrain rompu aux techniques de contre-filature nous sera d’un<br />

précieux secours pour déjouer le plan concerté visant à décimer toute sa<br />

famille. Exercé dans ce domaine, il s’efforcerait de jauger tous les dangers<br />

potentiels, attentif aux signes qui ne le trompèrent pas du reste et qu’il<br />

immortaliserait sur le papier, à coups de rapports adressés aux officiels. En<br />

évitant toute distraction, mon frère analysait et mémorisait tous les détails<br />

inhabituels pour agir en amont et se comporter de manière appropriée. Tout<br />

comme dans le cadre de ses activités, il était prêt à croiser le fer en dernier<br />

recours, en état de légitime défense.<br />

Il était une fois : « Elisabeth au PAYS <strong>DE</strong>S MERVEIL<strong>LES</strong> »<br />

Mon enfance somme toute sereine m’amènera pourtant très tôt à me<br />

poser des questions existentielles. Déjà à l’âge de jouer à la poupée, je<br />

raconte à mon réveil, entre deux phases de somnambulisme, mes premiers<br />

rêves prémonitoires de petite fille à mes parents abasourdis.<br />

Cette bizarrerie deviendra au fil du temps un Violon d’Ingres.<br />

Notre mère aimait à raconter l’adolescente fleur bleue que j’étais<br />

confessant devant son boudoir, son recueil de poésie « Migrations<br />

Intérieures » en vers et en prose à la lueur d’une bougie. Plus tard, au lycée,<br />

j’attrape la philosophimania. Fruit de longues réflexions, mon cursus de<br />

cycle secondaire se déroule dans les amphithéâtres de l’Université de<br />

Toulouse-Le Mirail, d’où je ressors avec un diplôme de Langues Etrangères<br />

Appliquées, en poche. Je pousse la grande porte d’une Ecole Supérieure de<br />

Commerce qui me gratifie du titre honorifique et pompeux d’ingénieur<br />

commercial spécialisé en marketing international. Très vite, je m’immerge<br />

dans la vie active au cœur de la ville rose. 1997, année prometteuse, mon<br />

employeur me délocalise dans la pampa landaise, en qualité d’adjoint au<br />

directeur des ventes. Et me voilà parachutée dans une bourgade thermale qui<br />

ne sort de sa léthargie qu’à l’occasion des fêtes dacquoises, en l’honneur du<br />

père Bacchus. Les affres du licenciement économique brideront quelque<br />

temps ma course effrénée dans une région sinistrée par la pénurie d’emploi.<br />

Après sept années derrière les baies vitrées à gratter de la paperasse<br />

en intra-muros, dans l’univers par trop matérialiste du transport et du<br />

bâtiment, je rends mon tablier, sans regret. A mi-parcours, je réussis le<br />

concours d’infirmière et me retrouve placée d’office sur une liste d’attente à<br />

l’Institut de Formation en Soins Infirmiers, à Bayonne. Ma vocation tardive<br />

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