23.06.2013 Views

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

L’agent de sécurité nous autorise à franchir le sas du hall d’entrée et<br />

nous voilà au cœur du sacro-saint siège de L.C.I., la chaîne non-stop de<br />

l’info. Dans ce décor de cinéma, cinq illustres inconnus découvraient<br />

impressionnés, l’entrée des artistes. Au rez-de-chaussée de l’immeuble,<br />

derrière la rotonde, deux jeunes hôtesses souriantes assurent l’interface entre<br />

les journalistes et l’accueil des visiteurs. Les employées me demandent en<br />

aparté de patienter quelques instants. Pendant ce bref intermède, je rallume<br />

mon téléphone portable pour consulter ma messagerie. Je prends<br />

connaissance du message télégraphique, posté à 11h12 sur ma boîte vocale,<br />

transmis comme suit, à la manière d’une dépêche : « Mlle SILVA, police<br />

nationale, urgent, veuillez me rappeler au 06.61……… »<br />

Je n’ai pas le temps de joindre mon correspondant que déjà mon<br />

portable sonne. Avec l’option reconnaissance de l’appelant, j’identifie<br />

aussitôt son numéro de portable à 11h13 précisément. Je décroche.<br />

A l’autre bout du fil, une voix mécanique enclenche,<br />

- « Mademoiselle Elisabeth SILVA ? »<br />

- « Moi-même, à qui ai-je l’honneur ? »<br />

- « Police Nationale, nous enquêtons sur vous.<br />

Le service de sécurité de la chaîne nous a avertis de votre passage<br />

tumultueux au studio de T.F.1 hier, à deux heures du matin. Vous avez fait<br />

parait-il du vacarme ! »<br />

Quelque peu interloquée par l’entrée en matière et le ton robotisé du<br />

mystérieux correspondant, je rétorque stoïque :<br />

- « Je suis fort étonnée que vous dépêchiez une enquête sur moi, ai-je<br />

enfreint la loi ?<br />

Vous ne m’en voudrez pas de rectifier vos propos, Monsieur, mais je tiens à<br />

vous préciser qu’en l’occurrence, nous n’avons alarmé personne.<br />

D’ailleurs il eut été difficile à pareille heure d’ameuter la population.<br />

Pour votre information, il n’y avait personne hormis l’agent de sécurité. »<br />

Cette fois-ci, le prétendu fonctionnaire de police se met en colère et<br />

m’apostrophe rudement :<br />

- « Pourquoi vous trouvez-vous en compagnie de votre frère au siège de<br />

T.F.1 et dans quel but alertez-vous les journalistes ? »<br />

- « Mais enfin, Monsieur, qui êtes-vous ? »<br />

Et d’un seul coup, l’homme hausse le ton, et se met à m’interroger<br />

sans relâche.<br />

101

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!