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seront les plus parlants, notamment si on tente d’apporter quelques éléments de réponse à
la question de savoir si le mode de travail des maîtres « Freinet » de l’école HB a des effets
positifs sur le score des élèves aux évaluations nationales.
De son côté, l’étude de l’évolution des scores des mêmes enfants, d’abord en CE puis trois
années plus tard en e , sur des exercices similaires, est elle aussi restreinte pour des raisons
qui échappent à ma volonté. Cette étude est différente de celle qui consiste à comparer
les résultats globaux du CE à ceux de la e, trois années plus tard. La première cohorte
d’élèves qui nous intéresse et pour laquelle je dispose, en partie, de résultats détaillés (par
exercice et par item) est celle qui a passé les évaluations nationales à l’entrée en CE en
000, puis à l’entrée en e en 00 . Ne disposant des bases de données détaillées, comme
je l’ai expliqué plus haut, qu’à partir de l’année 00 , la « génération » antérieure, CE
, e 00 , est hors de portée. Pour la génération suivante, nous disposons des cahiers
d’évaluation CE des élèves de 00 , complétés par la base de données J’Ade 00 de
leurs résultats en e . Ce qui nous a permis de suivre l’évolution de leur performance entre
le CE et la e dans les mêmes domaines. En revanche, les cahiers d’évaluation CE de
l’année 00 étant introuvables, je n’ai pas été en mesure de faire la même chose pour la
génération CE - 00 , e - 00 et c’est regrettable.
1.3. Des difficultés techniques et méthodologiques qui imposent la prudence
Je voudrais mettre l’accent ici sur les limites d’un tel travail comparatif. Ces limites traversent
l’ensemble des « conclusions » auxquelles on pourrait aboutir et doivent rester présentes à
l’esprit lors de toute lecture des résultats.
Certes, la disponibilité des bases de données informatiques 00 , 00 et 00 , contenant
les scores des élèves de l’école HB et ceux de l’école témoin facilite un certain nombre de
traitements mais présente une difficulté technique qui n’est pas sans alourdir la comparaison.
En effet, en 00 , le logiciel de traitement des évaluations nationales a changé et on est
passé du logiciel Casimir au logiciel J’ADE qui ne fonctionne pas exactement de la même
manière. D’autre part, la feuille de codage des résultats variant tous les ans, la version
J’ADE 00 est différente de la version 00 , ce qui m’a contrainte à jongler entre deux
versions, sur deux machines différentes, deux versions différentes ne pouvant cohabiter.
Il peut y avoir également une légère variation entre les chiffres de mes bases de données
et ceux de l’inspection concernant les scores des élèves d’HB en e car les chiffres de
l’inspection prennent en compte les résultats de tous les élèves provenant d’HB et scolarisés
en e alors que je ne dispose que des résultats des élèves scolarisés au collège Rabelais.
Il me faut aussi, sur un autre plan, soulever le problème de la pertinence de la comparaison
des résultats dans le temps à cause du changement des exercices et du nombre d’items
qui les composent qui varie d’une année à l’autre, du regroupement différent des items,
même si les compétences évaluées restent sensiblement les mêmes . Autre illustration de
ce problème, l’exercice n° du protocole CE de 00 est identique à celui de l’exercice
du protocole de 00 mais la consigne n’est pas la même. Il faut également signaler le fait
que les consignes de codage données aux maîtres peuvent elles aussi varier. Brézillon et
al. ( 00 ), affirment que même la comparaison des réussites à un item identique à travers
les années n’est pas significative. Les baisses ou hausses des taux ne sont pas toujours
Interférant ainsi dans le taux de réussite ou d’échec.
Cf. annexe pour une présentation des compétences évaluées.
IUFM Nord-Pas de Calais