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différence significative. Les élèves de l’école traditionnelle rédigent plus souvent une
description que les élèves de l’école Freinet.
explication complexe
École – classes de CM1
absente présente TOTAL
Freinet 0 61
Traditionnelle 0 58
TOTAL 69 50 119
Doc 15 : Présence/absence d’explication de type description – classe de CM1
La dépendance est significative. chi = , , s à .0 .
Travailler sur les deux premières années conforte en partie ces résultats. En effet, les
populations se ressemblent lorsque les explications des élèves sont liées aux éléments
visibles. Par contre elles se distinguent lorsque les élèves font appel à des explications
« complexes » (éléments non visibles) ou à des discours sur les causes du phénomène.
Dans les deux cas, c’est à l’école Freinet que les élèves utilisent plus souvent ces deux
types d’écrits scientifiques. Mais des variations existent entre les niveaux scolaires. Alors
que les élèves de CM et de CM de l’école Freinet vont beaucoup plus souvent rédiger une
explication de type « complexe » que leurs homologues de l’école traditionnelle, la tendance
est inversée pour les CE . Notons ici que ce sont les élèves de CM qui se caractérisent de
façon importante par des écrits faisant appel aux causes de phénomène.
Il est à noter également que, dans cette sous-population constituée par les deux premières
années de passation, les conséquences du volcanisme ne constituent que très rarement
l’objet d’un écrit.
Cette analyse est à mettre en relation avec les interventions des enseignants dans l’école
traditionnelle. Il ne semble pas qu’elles modifient l’intégration d’éléments d’explication
complexes. Les résultats ne sont que peu modifiés.
2.4. Sur le travail des chercheurs
Les élèves ont été interrogés d’une part sur l’existence ou pas de chercheurs dont l’activité
serait basée sur les volcans, et d’autre part, sur le type de recherches auxquelles ils peuvent
se livrer.
Trois catégories de recherche peuvent être construites à la lecture des réponses.
– Les recherches peuvent s’orienter vers une explication du phénomène global (ex :
« ils cherchent comment fonctionne le volcan »).
– Les chercheurs peuvent travailler sur des questions plus spécifiques en s’interrogeant
sur des indicateurs identifiés (ex : « ils cherchent à savoir d’où vient la lave », sa
température,….). Le phénomène est ici découpé en éléments distincts mais liés.
–
Les recherches sont basées sur des observations, sur des objets scientifiques précis,
des échantillons (ex : « ils cherchent de la lave séchée », « ils vont voir ce qu’il y a sur
le volcan »…).
En règle générale, les populations se ressemblent lorsque les élèves font référence à
des recherches basées sur explications globales et générales, ou sur des questions plus
spécifiques. La seule différence très significative dans les réponses autour du travail des
chercheurs concerne le statut des observations. Dans la population générale, deux fois plus
d’élèves de l’école Freinet indiquent que les scientifiques recherchent des objets particuliers
(« lave séchée »,…) et qu’ils partent de leurs observations pour étudier le volcanisme. Il y a
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