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Regards sur les contenus de savoirs en sciences
à partir de productions écrites suscitées
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IUFM Nord-Pas de Calais
Cora COHEN-AZRIA
Maître de conférences
Université de Lille III
Équipe THEODILE
Ce chapitre, consacré à l’apprentissage, fait suite à une première recherche (Cohen-Azria,
00 ) qui concernait l’enseignement des sciences.
Dans ce premier travail, j’avais mis en évidence certaines spécificités de l’enseignement
des sciences dans l’établissement Hélène Boucher à l’aide d’une comparaison avec
d’autres écoles s’inscrivant dans des pédagogies différentes. Les places relatives des sujets
apprenants, des enseignants et des savoirs s’avéraient être un nœud dans la structure
pédagogique. Ainsi, j’avais décrit des formes et des natures de savoirs différenciées existant
dans les classes de sciences en fonction des pédagogies mises en œuvre. Ce travail avait
pu être réalisé principalement à partir d’entretiens avec les élèves et les enseignants. J’avais
également recueilli des données écrites liées au quotidien des classes (cahiers,…).
Ce travail s’inscrit dans la continuité et la complémentarité. En effet, les données recueillies
ne font pas partie du quotidien des classes. Ce sont des questionnaires que j’ai réalisé à
cet effet. Les productions sont donc suscitées par le chercheur et non par les maîtres. Ils
permettront de travailler sur l’acquisition de connaissances, de démarches et de savoirfaire.
1. Présentation de la recherche
Il sera question ici d’un travail basé sur les contenus de savoirs en sciences à partir
de productions écrites suscitées. J’ai fait passer des questionnaires sur différentes
thématiques dans les classes de CE , CM et CM de l’école Hélène Boucher et d’une
école similaire du point de vue sociologique. Les maîtres de cette dernière école ne se
revendiquent d’aucun courant pédagogique. Elle sera donc nommée dans ce texte « école
traditionnelle ». Évidemment cette appellation n’est qu’une étiquette facilitant l’écriture, elle
n’est porteuse, à mes yeux, d’aucune connotation. Cette comparaison permet de voir s’il
existe des ressemblances et des différences entre les productions des élèves soumis à des
pédagogies contrastées. L’école qui pourra par la suite être appelée « école Freinet » n’est
pas la représentante de la pédagogie Freinet. Les résultats ne pourront pas être généralisés
mécaniquement aux classes « Freinet » et aux classes « traditionnelles ».
Seront ici exploités les questionnaires sur :
– le volcanisme (n =
00 - 00 et 00 - 00
) – CE , CM et CM durant les années scolaires 00 - 00 ,
–
la technologie (n =
00 - 00 .
) – CM et CM durant les années scolaires 00 - 00 et
Pour ne pas alourdir le texte, des formules telles que « les élèves de l’école Freinet », « les élèves de
Freinet »… pourront être utilisées.