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1.2. Les problèmes posés<br />

Aux différents moments de ces trois séances, différents problèmes émergent ou sont posés<br />

par <strong>le</strong>s maîtresses, qui comp<strong>le</strong>xifient ou réorientent la question principa<strong>le</strong> posée par la<br />

consigne.<br />

Chez F., outre <strong>le</strong>s problèmes liés à la manipulation initia<strong>le</strong> évoqués ci-dessus (remplissage,<br />

transvasement, dénombrement, conservation des quantités), surgit un problème imprévu,<br />

celui de la surface de l’eau (on croit que la bassine est p<strong>le</strong>ine mais on peut encore verser de<br />

l’eau). Ce problème surgit à l’initiative d’une élève qui joue avec la situation de recherche et<br />

la présence d’une observatrice extérieure à la classe. Par ail<strong>le</strong>urs, toute la fin de la séance<br />

(environ minutes, pratiquement 0% du temps total) est consacrée successivement à<br />

une récapitulation ora<strong>le</strong> de ce que <strong>le</strong>s élèves ont fait avec l’eau, puis à un dessin individuel<br />

qui sera <strong>le</strong> support d’une dictée individuel<strong>le</strong> à l’adulte, où <strong>le</strong>s élèves sont confrontés à des<br />

problèmes de formulation de l’activité scientifique avec un travail <strong>le</strong>xical important.<br />

Chez S., <strong>le</strong>s problèmes posés aux élèves apparaissent tout au long de la séance, et sont<br />

généra<strong>le</strong>ment liés à deux phénomènes différents :<br />

– la maîtresse place <strong>le</strong>s élèves devant des problèmes inédits : transporter de l’eau<br />

avec des « récipients » percés (<strong>le</strong>s mains, puis une bouteil<strong>le</strong> qu’el<strong>le</strong> avait percée de<br />

trous avant la séance), al<strong>le</strong>r jusqu’au bout de l’activité, c’est-à-dire finir de vider l’eau, en<br />

cherchant d’autres récipients que ceux utilisés jusqu’alors, ce qui induit un travail sur la<br />

comparaison des récipients (de plus en plus petits) et des transvasements d’un récipient<br />

à l’autre ; enfin, quand même la plus petite cuillère ne peut plus récupérer d’eau, el<strong>le</strong><br />

pousse à continuer à chercher des solutions (renverser la bassine, essorer avec une<br />

éponge, puis une serviette éponge, ce qui permet de se demander quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s<br />

perceptions de l’eau (non plus la vue mais <strong>le</strong> toucher, la sensation de mouillé).<br />

–<br />

El<strong>le</strong> suscite à une dizaine de reprises dans <strong>le</strong>s 0 minutes que dure la séance la<br />

recherche d’idées ou de solutions pour faire face aux problèmes rencontrés. Et cela, dès<br />

<strong>le</strong> début où el<strong>le</strong> oriente <strong>le</strong>s élèves vers la recherche d’une solution inédite au problème<br />

du transport de l’eau (dans <strong>le</strong>s mains). Cette insistance constitue des phénomènes<br />

ordinaires (la bassine est encore mouillée) en problème à résoudre (l’essuyer avec une<br />

éponge ou une serviette, ce qui oblige à se demander où est passée l’eau) ; on peut<br />

postu<strong>le</strong>r que cela vise la prise de conscience par <strong>le</strong>s élèves des problèmes liés aux<br />

propriétés de l’eau et à sa manipulation.<br />

Un temps de récapitulation est éga<strong>le</strong>ment organisé : il dure 0 minutes (environ 0% du<br />

temps) et se dérou<strong>le</strong> à l’oral, la maîtresse écrivant dans un cahier, sous forme de dictée<br />

col<strong>le</strong>ctive à l’adulte.<br />

Chez J., <strong>le</strong>s problèmes, liés à la consigne principa<strong>le</strong>, sont essentiel<strong>le</strong>ment des problèmes<br />

de construction (repérer la place du pivot qui réunit <strong>le</strong>s deux branches), ou de manipulation<br />

motrice des objets (difficulté à serrer un boulon, à enfoncer une attache parisienne). Une<br />

fois <strong>le</strong>s ciseaux de papier reconstitués, la maîtresse introduit dans la situation une feuil<strong>le</strong><br />

de papier et demande aux élèves de dire pourquoi <strong>le</strong>urs ciseaux de carton ne peuvent pas<br />

la couper (<strong>le</strong>s ciseaux reconstitués avec <strong>le</strong>s grandes barres de plastique jaune sont trop<br />

grands pour <strong>le</strong>s petites mains des élèves, et sont donc laissés de côté dans cette dernière<br />

phase). La séance se termine par une description des propriétés physiques des branches de<br />

métal par rapport aux branches de carton (activité <strong>le</strong>xica<strong>le</strong>) où l’énoncé du fonctionnement<br />

des ciseaux (ce qui fait qu’ils coupent) est <strong>le</strong> fait de la maîtresse (« quand on utilise des<br />

ciseaux il faut faire attention. Parce que…. ça coupe »), sous une forme plus normative que<br />

<strong>IUFM</strong> Nord-Pas de Calais<br />

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