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catégories : les séances denses en séquences dialoguées ( SD ou plus) et les séances
peu denses (moins de SD). Comme nos observations visent le plus souvent à comparer
les classes, le travail de comparaison porte sur le total des séances enregistrées dans
chaque classe.
Total
des SD
Nombre de séances denses
(présentant SD et +)
IUFM Nord-Pas de Calais
Nombre de séances peu
denses (présentant moins
de SD)
Nombre de
séances
observées
séances dont
une sans SD
Nombre moyen
de SD/séance
Classe
séances ( SD) séance ( SD)
.
A
Classe
séances ( SD) séance ( SD) séances .
B
Classe
séances ( SD) séances
C
Classe
séances ( SD) séances .
D
Classe
séance ( SD) séance ( SD) séances .
E
Classe
séances dont
séances ( SD) séance ( SD)
.
F
une sans SD
0 séances dont
Total 00 0 séances séances
deux sans SD
Tableau 7 Répartition de SD selon les classes
Le total des séances denses est un peu plus important que celui des séances peu denses,
sachant que deux séances ne présentent aucune SD. Ce fait confirme l’importance du
phénomène des SD dans la gestion du dialogue collectif.
Les classes B (Freinet) et F (non Freinet) présentent la fréquence plus importante de cette
structure de dialogue dans les polylogues (presque SD/séance, en moyenne) ; les classes
A et E (Freinet) présentent une fréquence moyenne d’environ SD/séance et les classes C
(non Freinet) et D (Freinet) une fréquence un peu plus faible (environ SD/ séance).
Les écarts de répartition des SD selon les classes mettent en évidence que séances sur
0 présentant une fréquence importante de SD ont été observées à l’école Freinet (classes
A, B et E), alors que deux seulement l’ont été dans une classe non Freinet (la classe F). Ces
huit séances représentent par ailleurs plus de la moitié des séances observées à Freinet
( / , soit %), alors que les deux séances de la classe F ne représentent qu’un tiers
des séances non Freinet ( / , soit %). Par ailleurs, il faut souligner l’importance dans
ces constats, des deux classes Freinet (A et B) qui semblent multiplier ce fonctionnement
dialogal dans leurs classes, même s’il arrive une fois à la classe A de ne pas le présenter.
Par ailleurs, il faut souligner que le nombre des SD dans une séance n’est pas lié à la longueur
de la séance : des 0 séances à forte fréquence de SD sont des séances courtes.
Même si l’adaptation du polylogue scolaire à des fonctionnements dialogaux n’est pas
l’apanage des classes Freinet, il semble qu’il en soit une des caractéristiques.
3.2. Nombre d’élèves intervenant dans les SD
Trois élèves par séance en moyenne sont les intervenant privilégiés des séquences
dialoguées, mais le tableau ci-dessous montre que selon les séances, on trouvera de à
élèves intervenants (les séances où aucun élève n’intervient sont aussi celles où aucune
SD n’a été identifiée, mais cela ne signifie pas qu’aucun élève ne parle dans ces séances
qui se présentent donc comme un dialogue collectif, géré par la maîtresse, de manière
« classique »).