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être particulièrement déstabilisés par la situation mise en place . Les élèves d’H.B. sont
supérieurs sur toutes les dimensions et très supérieurs sur deux catégories de textes :
structuration textuelle et contenus satisfaisants, structuration textuelle satisfaisante. Ils
consacrent, en outre, un peu plus de temps à la rédaction de leur écrit.
2.4. Comparaison des résultats avec des élèves de milieu plus favorisé
La comparaison des résultats des élèves d’H.B. avec ceux d’élèves de milieu plus favorisé
travaillant selon un mode de travail pédagogique classique s’avère plus complexe.
Les élèves d’H.B. écrivent plus longuement les troisième et quatrième années mais plus
brièvement la cinquième année. Ils sont inférieurs sur les trois indicateurs de langue retenus,
particulièrement en orthographe. Le respect de la consigne est supérieur pour la continuation
à la troisième personne, moindre pour les deux autres critères (même s’il est supérieur pour
le présent les années précédentes et uniquement très légèrement inférieur pour l’apparition
du monstre). On peut encore parler d’une très légère supériorité des élèves de milieu
plus favorisé sur les deux dimensions restantes. Ainsi, en ce qui concerne la structuration
textuelle, les élèves d’H.B. sont légèrement inférieurs sur la moyenne d’éléments actualisés
ou réussis mais légèrement supérieurs sur la proportion d’élèves à en avoir au moins cinq ;
il en est de même en ce qui concerne l’imaginaire et l’investissement.
Le bilan n’est donc plus à l’avantage d’H.B. sur l’ensemble des dimensions et des critères. De
même, le temps consacré à la rédaction est plus réduit. Cependant, excepté en matière de
langue, les écarts sont faibles et, si les élèves d’H.B. sont moins nombreux dans la catégorie
« structuration textuelle réussie », ils demeurent proportionnellement plus nombreux dans
la catégorie « structuration textuelle et contenus satisfaisants ».
2.5. Éléments de synthèse sur les R.S.I.
Il me semble, au vu des résultats présentés, que le bilan d’H.B. peut être considéré comme
positif pour cinq raisons au moins :
– les résultats des élèves de cette école surpassent ceux de milieu équivalent, quel que soit
le mode de travail pédagogique considéré ;
– même si leurs performances sont globalement inférieures à ceux d’élèves de milieu plus
favorisé, notamment en matière de langue, cela doit être tempéré par le fait qu’elles sont très
proches, voire équivalentes, pour ce qui concerne la structuration textuelle et les contenus
mis en scène et que, de surcroît, l’étude de la dimension diachronique montre que nombre
d’écarts se sont réduits au fil de l’expérience ;
– ils s’avèrent de surcroît supérieurs à tous les autres élèves – à l’encontre de ce qui
caractérise souvent les écrits dans les milieux défavorisés – sur le marquage du second
plan narratif (dialogue, sentiments, pensées…) : le développement de leurs écrits ne s’opère
donc pas en augmentant simplement le nombre d’actions de premier plan ;
L’absence de déstabilisation des élèves « Freinet » est, en revanche, intéressante à noter.
J’emprunte cette expression à Lesne ( ) qui caractérise les fonctionnements de l’enseignement au
travers d’une multiplicité d’indicateurs (rapports au pouvoir, au savoir, situations, techniques employées…).
De surcroît, si on ajoute des critères tels que les métamorphoses ou les pouvoirs du monstre, les
résultats penchent en faveur d’H.B. (Deschildt, 00 ).
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