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COMMUNIQUÉ DE PRESSE<br />

PUBLICATION IMMÉDIATE<br />

Une première au Québec : des médecins du <strong>CHUS</strong> ont procédé avec succès à<br />

l’implantation d’un poumon artificiel chez un patient.<br />

Sherbrooke, le 7 juillet 2010 – Le 2 juillet dernier, une équipe médicale du Centre hospitalier<br />

universitaire de Sherbrooke (<strong>CHUS</strong>) a procédé avec succès à l’implantation d’un poumon artificiel<br />

chez un patient. Cette réussite est une première au Québec. « Le poumon artificiel Novalung, ou<br />

membrane de ventilation iLA, est un système respiratoire extra‐pulmonaire qui protège les poumons<br />

et les aide à guérir en les mettant au repos. Reconnu comme le <strong>plus</strong> petit appareil du genre au<br />

monde, le poumon Novalung, qui est irrigué par le cœur, sert à éliminer le dioxyde de carbone (CO 2 ).<br />

L’implantation du poumon artificiel permet de prendre le relais des poumons naturels, le temps qu’ils<br />

reprennent leur fonctionnement normal et guérissent », rapporte fièrement le directeur du Service<br />

de chirurgie thoracique, le Dr Marco Sirois.<br />

« Bien que l’état de santé du patient demeure critique, nous constatons une amélioration clinique<br />

significative six jours après l’intervention », enchaîne le Dr Yannick Poulin pneumologue intensiviste.<br />

Cette personne est la première à survivre à une telle implantation au Québec. Transféré de<br />

Victoriaville, ce patient de 47 ans et sans antécédents médicaux présentait une insuffisance<br />

pulmonaire sévère à la suite d’une pneumonie qui s’est compliquée, mettant ainsi sa vie en danger.<br />

Le Dr Poulin poursuit en disant qu’une situation aussi critique peut survenir n’importe quand chez<br />

une personne en excellente santé.<br />

Les indications médicales<br />

Conçu et testé en Allemagne, le poumon Novalung peut être implanté chez une personne en attente<br />

d’une greffe de poumon afin de la maintenir en vie. Il peut être aussi utilisé lorsqu’on veut permettre<br />

à une personne, sans antécédents médicaux, de récupérer à la suite d’une acidose hypercapnique<br />

(insuffisance respiratoire aiguë), d’une broncho pneumopathie chronique obstructive exacerbée ou<br />

d’une défaillance pulmonaire maladie respiratoire subite et sévère.<br />

Une équipe de jeunes experts formés à l’extérieur<br />

Près d’une dizaine d’experts médicaux et de professionnels de la santé ont assisté les Drs Marco<br />

Sirois, David Greentree, directeur du Service de chirurgie cardiaque, Yannick Poulin, pneumologue<br />

intensiviste et Chantal Sirois, chirurgienne thoracique dans la réalisation de cette délicate<br />

intervention chirurgicale. Les autres spécialistes étaient les Drs Dominique Bérard, anesthésiologiste<br />

intensiviste, Marc‐André Leclair et Julie Abel, internistes intensivistes, Marcel Martin, traumatologue<br />

intensiviste et Pierre Lavallée, perfusionniste. Un inhalothérapeute ainsi qu’une résidente en<br />

chirurgie étaient également présents.<br />

Ces spécialistes du <strong>CHUS</strong> ont été formés, pour la plupart, à l’extérieur de la région ou du pays. Très<br />

rare dans les établissements de santé du Québec, cette intervention a permis à ces spécialistes<br />

d’acquérir une expertise appelée à se développer rapidement au Canada.<br />

1


Le <strong>CHUS</strong> évalue cette nouvelle technologie<br />

« Dans une situation ultime où une personne qui n’a pas d’antécédents médicaux est en danger de<br />

mort dû à une insuffisance respiratoire sévère, notre devoir est d’utiliser des mesures exceptionnelles<br />

afin d’assurer la survie de ce patient dont lle pronostic à long terme est excellent », explique le Dr<br />

Stéphane Tremblay, directeur des services professionnels au <strong>CHUS</strong>. La direction du <strong>CHUS</strong> évalue<br />

actuellement cette technologie, ses applications cliniques et ses avantages en vue de l’intégrer dans<br />

son offre de service.<br />

L’équipe du <strong>CHUS</strong> est consciente que la victoire n’est pas totalement acquise. Les jours à venir seront<br />

déterminants dans le processus de récupération et de guérison du patient.<br />

À propos du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (<strong>CHUS</strong>) ::: www.chus.qc.ca<br />

Le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke est composé de deux établissements : le <strong>CHUS</strong> –<br />

Hôpital Fleurimont et le <strong>CHUS</strong> – Hôtel‐Dieu. Sa mission comporte quatre volets : les soins,<br />

l’enseignement, la recherche et l’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé.<br />

Quatrième <strong>plus</strong> grand centre hospitalier au Québec, le <strong>CHUS</strong> assume le triple rôle d’hôpital local,<br />

régional et suprarégional. Le <strong>CHUS</strong> se distingue dans <strong>plus</strong>ieurs spécialités de pointe telles la<br />

radiochirurgie par scalpel gamma, la tomographie par émission de positrons (TEP), l’angiographie<br />

interventionnelle et la neuro‐oncologie. Près de 9 000 personnes font partie de la communauté<br />

hospitalière du <strong>CHUS</strong> (employés, médecins, chercheurs, professeurs, étudiants, stagiaires et bénévoles)<br />

et ont tous un objectif en commun : servir la vie.<br />

‐ 30 ‐<br />

Renseignements<br />

Dr Marco Sirois<br />

Directeur du Service de chirurgie thoracique du <strong>CHUS</strong><br />

Dr Yannick Poulin, pneumologue intensiviste au <strong>CHUS</strong><br />

Coordination d’entrevues<br />

France Champagne<br />

Direction des communications et des affaires publiques<br />

Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke<br />

Téléphone : 819 346‐1110, poste 22562<br />

Portable : 819 578‐1697<br />

fchampagne.chus@ssss.gouv.qc.ca<br />

2


Photo 1<br />

Une première québécoise<br />

Implantation réussie d’un poumon artificiel chez un patient<br />

Les photos<br />

Dans l'ordre habituel (gauche à droite): Le Dr<br />

Marco Sirois, directeur du Service de chirurgie<br />

thoracique du Centre hospitalier universitaire de<br />

Sherbrooke (<strong>CHUS</strong>) (il tient un poumon artificiel Novalung), Pierre Lavallée, perfusionniste, le Dr Yannick<br />

Poulin, pneumologue intensiviste et la Dre Chantal Sirois, chirurgienne thoracique.<br />

Photo 2<br />

Le Dr Marco Sirois, directeur du Service de chirurgie<br />

thoracique au Centre hospitalier universitaire<br />

de<br />

Sherbrooke (de face à l’extrême gauche) a procédé<br />

avec succès à l'implantation d'un poumon artificiel<br />

Novalung chez un patient présentant une<br />

insuffisance pulmonaire sévère à la suite d’une<br />

pneumonie qui s’est aggravée. Apparaissent<br />

également sur la photo le Dr David Greentree (dos à nous), directeur du Service de chirurgie cardiaque, le Dr<br />

Dominique Bérard, anesthésiologiste intensiviste (au pied du patient) et Pierre Lavallée, perfusionniste (à la<br />

gauche du Dr Sirois).<br />

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