SEMIOLOGIE TRAUMATOLOGIE - Free
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Quel moyen de contention utiliser après la réduction ?<br />
En fonction de la forme de la fracture, de la difficulté de réduction, de la stabilité et des habitudes des<br />
différents opérateurs, on dispose de plusieurs méthodes de contention :<br />
- L’immobilisation coude au corps est possible, mais il faut éviter la position en rotation interne, sauf<br />
dans les fractures engrenées qui ne risquent pas de se déplacer. Après une réduction, il est préférable<br />
de mettre en rotation neutre, main en avant.<br />
L’immobilisation en rotation interne risque de déplacer, il est préférable de mettre en rotation neutre<br />
- L'appareil thoraco-brachial (POULIQUEN).<br />
Cet appareil, ainsi que tous ceux qui en dérivent, maintiennent en rotation neutre et en plus en<br />
abduction et antépulsion. De préférence au plâtre, on utilise actuellement des appareils préfabriqués et<br />
réglables.<br />
.<br />
Exemples d’appareils préfabriqués<br />
Le "plâtre pendant" est un procédé mieux supporté, moins encombrant et<br />
qui fait appel à une traction constante, représentée par le poids du plâtre.<br />
Ce plâtre n'immobilise pas le foyer de fracture lui-même (voir chapitre sur<br />
les plâtres). Il représente une méthode de réduction progressive qui<br />
nécessite que le patient soit debout ou laisse pendre son bras, quand il est<br />
assis. La nuit, une légère traction sur le plan du lit peut être appliquée au<br />
plâtre, au niveau d'un anneau confectionné sous le coude. Il suffit<br />
d'installer une ficelle, avec un poids de 1 ou 2 kg au bout du lit, pour<br />
maintenir l'action réductrice.<br />
Traitement chirurgical des fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus<br />
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