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les Ag par le biais d’immunoglobulines (Ig) situées à leur surface sans que l’Ag soit au sein des molécules de CMH II. Ils produisent toutes les gammes d’Ig. Les polynucléaires neutrophiles (PNN) ont alors pour action d’éliminer les microorganismes, les bactéries via la phagocytose, la libération de radicaux oxygénés, des protéines cytotoxiques comme des enzymes ou des défensines. ▪ Les polynucléaires éosinophiles (PNE) sont impliqués dans les mécanismes allergiques, et de défenses contre les parasites. Ils produisent eux aussi des radicaux libres et des substances cytotoxiques. ▪ Les macrophages représentent 90% des cellules immunitaires à la surface alvéolaire. Ils éliminent les particules entre 0,5 et 3µ qui se déposent au niveau des alvéoles lorsque le flux aérien cesse. On trouve aussi des cellules NK. Ces particules sont ensuite expulsées avec les macrophages via le tapis mucociliaire après expectoration permettant la remontée au niveau des bronchioles où commence le tapis. D’autres macrophages passent eux la paroi alvéolaire afin de gagner la structure lymphatique. Cette épuration est plus lente que le tapis mucociliaire (quelques semaines au moins contre quelques heures). Pour les bactéries, les macrophages sont très efficaces car ils contiennent des lysosomes ayant une action bactériolytique grâce à différentes protéases. Ils secrètent aussi de nombreux médiateurs dont certains inflammatoires ou au contraire contrôlant l’inflammation. Le surfactant permet une opsonisation par les macrophages alvéolaires de certaines bactéries auxquelles il se sera fixé de manière non spécifique. 32
2.1.3.3. Les effecteurs humoraux Dans la trachée, les bronches souches, et la salive, 10% des protéines sécrétées sont des IgA contre 1% pour les IgG. Au niveau des alvéoles, ce serait 1% pour les IgA et 10% pour les IgG mais il est difficile de connaître exactement les profils des Ig selon les parties du système pulmonaire. 2.1.3.4. Les surfaces L’épithélium a, en plus de son rôle mécanique avec le tapis roulant mucociliaire, un rôle immunologique. Il secrète les substances chimiotactiques pour les PNN, lymphocytes, PNE, et les leucocytes. Il contient aussi de nombreux effecteurs immunologiques. Le surfactant est réparti à la surface intérieure des alvéoles. Il a un rôle dans l’opsonisation par les macrophages. Il fixe les particules qui sont ensuite phagocytées par les macrophages alvéolaires. Toutes ces fonctions mécaniques ou immunologiques, surtout le tapis mucociliaire et les macrophages, sont saturables. Ils peuvent aussi être détruits ou diminués par l’hypoxie, certains gaz irritants ou le tabac. 2.2. Fonction métabolique 2.2.1. Glucidique Le poumon consomme beaucoup de sucre, d’énergie, et d’oxygène afin de répondre, et de compenser les dépenses occasionnées par les autres métabolismes lipidiques, et protéiques. Mais il va aussi synthétiser des mucopolysaccharides du mucus bronchique à partir des hydrates de carbones. De plus, certaines protéines spécifiques du surfactant sont des glycoprotéines. (1, 3, 4, 5) 33
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les Ag par le biais d’immunoglobulines (Ig) situées à leur surface sans que l’Ag soit<br />
au sein <strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong> CMH II. Ils produisent toutes les gammes d’Ig.<br />
Les polynucléaires neutrophiles (PNN) ont alors pour action d’éliminer les<br />
microorganismes, les bactéries via la phagocytose, la libération <strong>de</strong> radicaux oxygénés,<br />
<strong>de</strong>s protéines cytotoxiques comme <strong>de</strong>s enzymes ou <strong>de</strong>s défensines.<br />
▪ Les polynucléaires éosinophiles (PNE) sont impliqués dans les mécanismes<br />
allergiques, et <strong>de</strong> défenses contre les parasites. Ils produisent eux aussi <strong>de</strong>s radicaux<br />
libres et <strong>de</strong>s substances cytotoxiques.<br />
▪ Les macrophages représentent 90% <strong>de</strong>s cellules immunitaires à la surface alvéolaire.<br />
Ils éliminent les particules entre 0,5 et 3µ qui se déposent au niveau <strong>de</strong>s alvéoles<br />
lorsque le flux aérien cesse. On trouve aussi <strong>de</strong>s cellules NK.<br />
Ces particules sont ensuite expulsées avec les macrophages via le tapis mucociliaire<br />
après expectoration permettant la remontée au niveau <strong>de</strong>s bronchioles où commence<br />
le tapis.<br />
D’autres macrophages passent eux la paroi alvéolaire afin <strong>de</strong> gagner la structure<br />
lymphatique. Cette épuration est plus lente que le tapis mucociliaire (quelques<br />
semaines au moins contre quelques heures).<br />
Pour les bactéries, les macrophages sont très efficaces car ils contiennent <strong>de</strong>s<br />
lysosomes ayant une action bactériolytique grâce à différentes protéases. Ils secrètent<br />
aussi <strong>de</strong> nombreux médiateurs dont certains inflammatoires ou au contraire contrôlant<br />
l’inflammation.<br />
Le surfactant permet une opsonisation par les macrophages alvéolaires <strong>de</strong> certaines<br />
bactéries auxquelles il se sera fixé <strong>de</strong> manière non spécifique.<br />
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