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Figure 9 : dépôts des particules dans l’arbre trachéo-bronchique Source : eurolivres.vpc.free.fr/.../ France/dessin22.html 2.1.2. Épuration mécanique L’appareil pulmonaire possède des mécanismes de défenses physiques tels que l’éternuement, la toux, l’apnée ou le tapis mucociliaire. (1, 4, 5) 2.1.2.1. nez-pharynx Le nez et le pharynx constituent une des premières barrières. Ils empêchent, et préviennent l’entrée de particules ou d’organismes dont la taille est supérieure à 10µ. Ces particules s’impactent sur les muqueuses. En effet, les particules supérieures à 10µ se déposent au niveau nasal dans le mucus de l’escalator mucociliaire. Les éternuements, le mouchage ou la déglutition finissent de nous en débarrasser. 28

2.1.2.2. Toux La toux (mécanisme de respiration profonde suivie d’une expiration forcée avec une glotte fermée qui s’ouvre subitement pour produire la phase expulsive) va éliminer les débris, le mucus plus ou moins infecté. Elle permet ainsi de se débarrasser rapidement de corps étrangers, mais aussi de l’hypersécrétion lors d’une irritation ou infection en propulsant les mucosités vers le pharynx, et la bouche. Les zones plus sensibles à la toux sont le larynx, la trachée, et les grosses bronches. (3) 2.1.2.3. Appareil mucociliaire Composition Après les voies aériennes supérieures, les particules inférieures à 10µ pénètrent dans l’arbre bronchique. Elles seront ramenées jusqu’aux larynx via le mécanisme d’élimination qui est le tapis mucociliaire. On le trouve des fosses nasales jusqu’aux bronches respiratoires. Il s’agit d’un épithélium pseudo stratifié cylindrique, cilié et mucosécréteur. Comme nous l’avons vu précédemment, les cellules ciliaires comportent des cils à leur pôle apical (environ 200 cils par cellules). Ces cils composent le tapis, que l’on peut considérer comme un escalator. En effet, les cils sont vibratiles, animés d’un mouvement synchrone. Ils sont plus longs dans la trachée (5 à 7µ) que dans les bronches (3 à 4µ). Le mucus est composé d’une hypophase séreuse, en contact avec le pôle apical des cellules ciliées, d’une épiphase viscoélastique faite de mucus, avançant grâce aux battements synchrones des cils. (2) Mécanisme Pendant la phase de propulsion, dite active ou efficace, les cils sont rigides incurvés vers l’avant en contact avec le mucus qu’ils propulsent. Puis lors du retour, les cils perdent leur rigidité, et deviennent plus souples, revenant ainsi à la position initiale sans altérer le mouvement initié (en contact cette fois avec l’hypophase) (figures 10 et 11). 29

Figure 9 : dépôts <strong>de</strong>s particules dans l’arbre trachéo-bronchique<br />

Source : eurolivres.vpc.free.fr/.../ France/<strong>de</strong>ssin22.html<br />

2.1.2. Épuration mécanique<br />

L’appareil pulmonaire possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> défenses physiques tels que l’éternuement,<br />

la toux, l’apnée ou le tapis mucociliaire.<br />

(1, 4, 5)<br />

2.1.2.1. nez-pharynx<br />

Le nez et le pharynx constituent une <strong>de</strong>s premières barrières. Ils empêchent, et préviennent<br />

l’entrée <strong>de</strong> particules ou d’organismes dont la taille est supérieure à 10µ. Ces particules<br />

s’impactent sur les muqueuses. En effet, les particules supérieures à 10µ se déposent au<br />

niveau nasal dans le mucus <strong>de</strong> l’escalator mucociliaire. Les éternuements, le mouchage ou la<br />

déglutition finissent <strong>de</strong> nous en débarrasser.<br />

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