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23.06.2013 Views

On trouve aussi d’autres cellules comme les lymphocytes, les macrophages (qui résorbent le surfactant, et ont un rôle très actif dans la lutte contre les agressions en secrétant des médiateurs), les mastocytes, et des fibroblastes. L’alvéole (figure 8) va permettre l’échange entre l’oxygène (O2) de l’air inspiré vers les capillaires, et donc les globules rouges, et le gaz carbonique (CO2) produit par l’organisme. Il y a ainsi épuration du sang. (3, 5) Figure 8 : alvéoles pulmonaires Source : http://oac.med.jhmi.edu/res_phys/Encyclopedia/Surfactant/Surfactant.HTML 2. Physiologie Comme nous l’avons vu auparavant, le poumon est composé de nombreuses cellules qui lui donnent différentes fonctions. 2.1. Fonction d’épuration Le poumon filtre plus de 10 000 litres d’air ambiant par jour. Cette fonction est très importante car l’air inspiré contient des particules, microorganismes ou substances potentiellement nocifs. L’air retrouvé au niveau alvéolaire est donc épuré par différents mécanismes, il est réchauffé à 37°c, et saturé à 100% de vapeur d’eau. Cette épuration permet donc d’obtenir un air de bonne qualité au niveau alvéolaire. Elle élimine les particules contaminantes, parfois toxiques mais aussi les poussières de l’air inhalé. (4) 26

2.1.1. Dépôt des particules Le poumon est un véritable filtre qui protège ainsi les 70 m 2 de surface d’échange alvéolaire. Les fonctions d’épuration se font à tous les étages de l’appareil respiratoire, et par différents mécanismes. Les particules pénètrent notamment en fonction de leur taille ou diamètre, de leur forme ou de leur densité. Elles se déposent (figure 9) : ▪ par inertie de façon proportionnelle à leur masse, et à leur vitesse. Les particules supérieures à 10µ s’impactent dans les voies aériennes supérieures où le courant est le plus élevé. ▪ par sédimentation pour les particules entre 0,3 et 2µ. Cela se fait lorsque le débit est faible, à cause de la gravité. ▪ Par interception lorsque le diamètre de la particule est supérieur à celui de la bronchiole ; ▪ mais aussi par diffusion (lorsque le diamètre est inférieur à 0,2µ). ▪ La majorité des particules dont le diamètre est inférieur à 0.3µ restent en suspension, (1, 4) puis sont expirées. Tableau I : Dépôts des particules en fonction de leur diamètre Supérieures à 10µ Dépôt nasal 2 à 10 µ Niveau trachéo-bronchique par impaction 0,3 à 2 µ Parois alvéolaires par sédimentation Inférieures à 0.3 µ Source : Pneumologie ELLIPSES/AUPELF Restent en suspension et sont expulsées par expiration 27

2.1.1. Dépôt <strong>de</strong>s particules<br />

Le poumon est un véritable filtre qui protège ainsi les 70 m 2 <strong>de</strong> surface d’échange alvéolaire.<br />

Les fonctions d’épuration se font à tous les étages <strong>de</strong> l’appareil respiratoire, et par différents<br />

mécanismes.<br />

Les particules pénètrent notamment en fonction <strong>de</strong> leur taille ou diamètre, <strong>de</strong> leur forme ou <strong>de</strong><br />

leur <strong>de</strong>nsité.<br />

Elles se déposent (figure 9) :<br />

▪ par inertie <strong>de</strong> façon proportionnelle à leur masse, et à leur vitesse. Les particules<br />

supérieures à 10µ s’impactent dans les voies aériennes supérieures où le courant est le<br />

plus élevé.<br />

▪ par sédimentation pour les particules entre 0,3 et 2µ. Cela se fait lorsque le débit est<br />

faible, à cause <strong>de</strong> la gravité.<br />

▪ Par interception lorsque le diamètre <strong>de</strong> la particule est supérieur à celui <strong>de</strong> la<br />

bronchiole ;<br />

▪ mais aussi par diffusion (lorsque le diamètre est inférieur à 0,2µ).<br />

▪ La majorité <strong>de</strong>s particules dont le diamètre est inférieur à 0.3µ restent en suspension,<br />

(1, 4)<br />

puis sont expirées.<br />

Tableau I : Dépôts <strong>de</strong>s particules en fonction <strong>de</strong> leur diamètre<br />

Supérieures à 10µ Dépôt nasal<br />

2 à 10 µ Niveau trachéo-bronchique par impaction<br />

0,3 à 2 µ Parois alvéolaires par sédimentation<br />

Inférieures à 0.3 µ<br />

Source : Pneumologie ELLIPSES/AUPELF<br />

Restent en suspension et sont expulsées<br />

par expiration<br />

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