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Themeaddicts a créé un vrai miroir magique ! Et ils y cachent « Basil », votre serviteur personnel ! Avant, les mots « miroir magique » étaient associés à la méchante belle-mère de Blanche-Neige mais plus maintenant ; allez écouter Basil, votre serviteur personnel. Le miroir magique breveté a été spécifiquement créé pour être fonctionnel, tout en étant amusant, une fois combiné à votre système de sécurité-domotique. Comme l’indique si bien le nom, l’appareil n’a pas seulement l’apparence d’un miroir qui peut être fabriqué pour se fondre à votre décor, mais il possède également une autre fonction cachée. Lorsque votre système d’automatisation-sécurité capte un changement dans votre environnement, « Basil of the mirror », votre Immersion totale dans une chaise avec 7 enceintes Installez-vous dans cette chaise recouverte de cuir italien, réglez le volume à votre goût et regardez votre film. Nul besoin d’un système de son général. Vous contrôlez votre son individuellement. 62 QA&V-TED, février-mars 2009 serviteur anglais un peu hautain, apparaît par magie et vous en avertit. Dans plusieurs cas, le système dévoilera également une image provenant de votre caméra de sécurité montrant le secteur en question. Par exemple, Basil peut vous avertir quand des personnes ou des voitures, soit arrivent, soit repartent de votre entrée de votre cour ou se présentent à la porte d’entrée de votre domicile. Basil peut même vous rappeler d’aller chercher les enfants, sortir la poubelle ou vous aviser lorsque la température de votre jacuzzi est à point. Avis à tous : Basil s’avère dispendieux, mais celui-ci toutefois possède un atout de taille : il est très original. La chaise Bodysound abrite 7 enceintes, un amplificateur sept canaux d’une puissance de 200 MIPS, etc. Un écran tactile, pour les personnes désirant garder le contrôle sur les options-fonctions ou un mini-contrôleur pour ceux et celles préférant des fonctions plus limitées, sont disponibles. Vous pouvez aussi choisir du mobilier sur mesure, tel qu’un divan, etc. Le système de son établit un niveau de décibel que l’amplificateur utilise pour régulariser le niveau de son sur les 7 enceintes (volume maître avec ajustements automatiques). Un mode manuel est également proposé. En vous avançant dans le siège, vous engagez la fonction sourdine et en vous adossant à nouveau, celle-ci se referme instantanément. Branchez vos écouteurs, fermez les enceintes de tête et de bras et démarrez une enceinte Dolby virtuelle. Une source locale de son (MP3) remplace automatiquement la source globale de la chaise. Chaque enceinte possède un mixer indépendant ainsi que des fonctions d’égalisateur afin de créer un son ambiophonique personnalisé. Jusqu’à 8 canaux de données audio (jusqu’à 2 sources différentes) peuvent être regroupés et filtrés pour chaque enceinte. Par ailleurs, il vous est possible de générer un son en son (sound in sound) et harmoniser celui-ci par la suite, avec l’image en image (picture-inpicture), dont les vrais mordus du hockey pourront à l’occasion vérifier la portée, tout en regardant leur film. Finalement, le niveau vibratoire est ajustable pour le siège et le dos, et des générateurs de massage sonique créent des fréquences vibratoires de son de plus haute fréquence. Pour de plus amples renseignements, visitez le www.bodysoundtheater.com
Avec GILLES ARCHAMBAULT garchambault@quebecaudio.com MAÂNOUCHE SWING Django in Montreal MAS, 230108 Qui aurait pu prédire, que le jazz manouche connaîtrait cinquante-cinq ans après la mort de Django, une telle popularité ? On ne compte plus les disques qui nous proposent des airs hérités de cette époque d’avant la deuxième guerre mondiale. Le Maânouche Swing, un quatuor formé de Lou Bostani et Damien Levasseur à la guitare, de Steve Normandin à l’accordéon et d’Alex Bellegarde à la contrebasse recrée avec bonheur un répertoire connu. It Had to be You, Caravan et Avalon côtoient un Night in Tunisia, étonnant dans le contexte. Bref, il s’agit là d’une plongée sans surprise, dans un univers déjà éprouvé. Réjouissant ! SHEILA JORDAN Winter Sunrise JUSTIN TIME, 233-2 Que Shelia Jordan soit l’une des meilleures chanteuses du jazz actuel ne fait pas l’ombre d’un doute. Cette femme qui a célébré ses 80 ans en novembre dernier, n’a jamais eu la renommée d’une Ella Fitzgerald ou d’une Diana Krall. Elle chante pourtant avec une intériorité remarquable, des chansons parfois identifiées au répertoire de Billie Holiday. La difficulté n’est pas négligeable, on l’admettra, tellement la comparaison risque d’être gênante. Sheila Jordan, en outre, possède un sens de la musicalité qui en fait une chanteuse pour musiciens. Ce CD est le résultat de deux soirées offertes en février de l’an dernier, à l’Upstairs de Montréal. Ce serait mentir de prétendre, que ce dernier est à la hauteur de certains de ses précédents disques. Il n’empêche que la chanteuse livre des interprétations inspirées de standards éprouvés. Toute fragile qu’elle est, la voix porte. Le trio du pianiste Steve Amirault, soutient admirablement une démonstration convaincante. Tout juste pourrait-on estimer, qu’on a eu tort d’inclure des présentations peut-être sympathiques, mais par ailleurs trop longues. Un disque à acquérir, évidemment. PIANISTES DIVERS Berceuses pour Philou EFFENDI, 090 Le Centre de Répit Philou, est une maison d’accueil pour enfants lourdement handicapés. C’est pour venir en aide à cette institution, qu’on a fait appel à quinze pianistes venant d’horizons divers, à qui l’on a demandé de composer et d’interpréter une berceuse. L’amateur de jazz pourra entendre François Bourassa, Oliver Jones, Yves Léveillé, et Lorraine Desmarais, entre autres. Pour ceux dont les goûts vont plutôt vers la musique populaire, il y a André Gagnon, Florence K., Paul Baillargeon. En bout de piste, un disque dont l’écoute est pour le moins agréable. Quant à la cause, ai-je besoin de continuer ? TED NASH The Mancini Project PALMETTO, 234 Ted Nash rend ici hommage à un compositeur qui a beaucoup œuvré dans le cinéma. Qui ne se souvient pas de Breakfast at Tiffany’s, de Shot in the Dark ou de Two for the Road ? Mancini est pour le moins, un artisan habile. Il en est de même pour la vision qu’en donne le saxophoniste. À la tête d’un quatuor, jouant du saxophone ténor et alto, sinon de la flûte, Ted Nash ne chamboule rien. Ses interprétations sont vives, certes, précises, mais c’est en vain qu’on chercherait une lecture complètement inventive des thèmes proposés. Ce qui, au reste, n’enlève rien au plaisir d’écoute. ABDULLAH IBRAHIM Senzo INTUITION, 3428 C’est en 1963 que Duke Ellington entendit pour la première fois Abdullah Ibrahim, lequel lui ouvrit la porte du jazz international. À ce moment-là, il s’appelait Dollar Brand. Né au Cap en 1934, notre pianiste, qui joue de plusieurs autres instruments, a toujours mêlé le folklore sud-africain au jazz. Dans les vingt-deux pièces qu’il joue ici, toutes reliées entre elles, formant ainsi une sorte de tapisserie, il fait montre d’un lyrisme contenu et d’une intelligence stupéfiante. Comment ne pas être pris par l’intensité d’une approche qui s’exerce tout aussi bien dans des évocations de Coltrane et de Duke Ellington, que dans de lentes et prenantes improvisations inspirées par le blues ? Si le piano solo est votre instrument de prédilection, n’hésitez pas. Ce CD, enregistré à Cologne par la radio allemande, est sans contredit un must. CURTIS FULLER The Opener BLUE NOTE, 15370 En ces temps de vaches maigres, on réédite beaucoup. Et trop souvent, hélas, des albums qui n’ont jamais été indisponibles. Ce CD toutefois, qui nous vient dans la Rudy Van Gelder Edition, fait exception. Hormis une brève apparition sur le marché japonais, le disque qui marque les débuts du tromboniste comme leader, se présente comme étant presque une nouveauté. Qui plus est, il est superbe. Accompagné par Hank Mobley au ténor, Bobby Timmons au piano, Paul Chambers à la contrebasse et Art Taylor à la batterie. Une occasion à saisir. D’autant plus que le prix d’acquisition est plus que raisonnable. QA&V-TED, février-mars 2009 63
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