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d'essai - Québec Audio & Vidéo

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La dernière mode en cinéma maison est l’utilisation d’un<br />

écran au format 2.40:1. Imaginez votre écran actuel 1.78:1<br />

mais 33 % plus large. Imaginez maintenant une image qui<br />

remplit cet écran. Votre vision périphérique est maintenant<br />

utilisée au maximum. L’immersion dans le film est parfaite et<br />

si la vie vous le permettait, vous n’auriez plus l’intention de<br />

quitter votre cinéma maison. L’expérience crée définitivement<br />

une dépendance. Quand vous possédez une installation de la<br />

sorte, l’écoute de film de format 1.78:1 devient aussi banale<br />

que visionner un film en 4:3.<br />

Pour créer cette atmosphère, il faut l’équipement<br />

adéquat. Plus l’intégration est simple et plus<br />

l’engouement sera grand. Meridian propose une<br />

installation de très grande qualité mais cependant<br />

d’une étonnante simplicité. Si vous exercez cette option, votre<br />

projecteur MF10 de Meridian sera accompagné de 3 pièces<br />

supplémentaires. Une lentille anamorphique ISCO III, un<br />

support motorisé ISCOSCOPE II et une plaque métallique<br />

fabriquée spécialement pour le MF10 de Meridian, qui permet<br />

une installation professionnelle.<br />

La lentille<br />

La lentille noire semble immense et lourde, mais c’est justement<br />

cette dimension qui lui donne beaucoup de flexibilité,<br />

permettant ainsi une ouverture plus large que les lentilles<br />

concurrentes. Avec une lentille anamorphique, il est fortement<br />

recommandé de placer le projecteur le plus loin possible de<br />

l’écran. De cette façon, vous vous assurez d’obtenir la meilleure<br />

qualité d’image possible (minimum 2 fois la largeur de l’écran).<br />

Par contre avec la ISCO, vous pouvez approcher le projecteur<br />

de Meridian très près de l’écran, tout en conservant une excellente<br />

qualité d’image (1.4x). Le MF10 possède une fonction<br />

V-stretch qui permet d’étirer l’image verticalement et ainsi d’éliminer<br />

les barres noires en haut et en bas d’un écran 16x9, lors<br />

du visionnement d’un film au format 2.40:1. La lentille<br />

ISCO III, lorsque placée devant l’objectif du projecteur, permet<br />

d’étirer horizontalement l’image afin de redonner aux personnages<br />

leurs proportions adéquates. Le résultat final remplit totalement<br />

votre écran ultra large. L’utilisation d’une lentille anamorphique<br />

vous offre la possibilité d’utiliser la résolution totale<br />

de votre projecteur mais également toute la luminosité qui est<br />

disponible.<br />

L’ajout d’une lentille devant un objectif peut causer plusieurs<br />

artéfacts : mauvaise uniformité, perte de luminosité importante,<br />

distorsion, aberration chromatique, etc. La lentille de<br />

marque allemande est tout simplement la solution la plus performante<br />

pour réussir ce tour de force. La lentille ISCO III<br />

donne une image sans aucun artéfact apparent. Il existe un ajustement<br />

de mise au point pour que votre image reste parfaite,<br />

avec ou sans la lentille. La seule nuisance visible est de la dis-<br />

44 QA&V-TED, février-mars 2009<br />

Lenti le anamorphique ISCO I<br />

et support motorisé ISCOSCOPE I<br />

Par BRUNO GOSSELIN bgosselin@quebecaudio.com<br />

torsion en croissant (pincushion). Cet artéfact est, par ailleurs,<br />

commun à toutes les lentilles anamorphiques sur le marché. Si<br />

vous voulez visualiser l’effet, prenez un de vos oreillers et donner<br />

un coup de poing au centre, bien installé dans votre lit. Le<br />

contour du haut et du bas ne seront plus parfaitement droits<br />

mais plutôt courbés vers le centre. Si vous prévoyez utiliser un<br />

écran plat, sachez que l’effet est plus marqué lorsque le projecteur<br />

est placé près de l’écran. Par contre, un léger débordement<br />

de l’image rend l’effet pratiquement invisible, lors du visionnement<br />

d’un film. L’autre solution est l’utilisation d’un écran<br />

courbe, qui naturellement élimine cet artéfact. Je ne peux faire<br />

autrement que le recommander, étant moi-même accro à la<br />

courbe. Le focus à chaque coin est aussi précis en 2.40:1, qu’il<br />

ne l’était en 16x9 sans lentille. On ne décèle aucune aberration<br />

chromatique, laquelle est surtout présente dans les lentilles de<br />

moindre qualité. C’est un effet qui donne un peu l’allure d’une<br />

mauvaise convergence de panneau. Une fine ligne blanche (un<br />

pixel de largeur) semblera décomposée en trois couleurs. La lentille<br />

ISCO III est totalement dépourvue de cette lacune, vous<br />

offrant ainsi la meilleure image qui soit : une image précise, sans<br />

effet d’adoucissement, effet reconnu entre autre chez certains<br />

concurrents. Le bonus de luminosité de 33 % est donc obtenu,<br />

sans aucun détriment visuel.<br />

ISCOSCOPE II<br />

Le transport spécialement conçu pour l’ISCO II fonctionne<br />

parfaitement avec l’ISCO III. Le mécanisme est extrêmement<br />

précis et rapide. Son utilisation a un effet presque magique et<br />

réveille en moi ma fascination, depuis un très jeune âge, pour<br />

tout ce qui est motorisé. Il existe trois façons de contrôler le<br />

mouvement de la lentille. La plus simple est l’utilisation de la<br />

télécommande à commandes infra rouge qui est fournie avec le<br />

support. Un bouton, pour que la lentille se déplace devant le<br />

faisceau lumineux, et un autre pour qu’elle aille se ranger à<br />

droite du projecteur (lorsque vous le regardez de face). Il est<br />

possible aussi d’utiliser un déclencheur 12 Volts (trigger), qui est<br />

relativement commun sur les récepteurs moyens et hauts de<br />

gamme et, finalement, la dernière solution qui est encore plus<br />

professionnelle : une connexion RS-232. Malheureusement, je<br />

n’ai pas eu le temps de tester l’intégration complète. C’est sans<br />

contredit la meilleure façon de procéder, lorsque votre équipement<br />

le permet. À défaut d’être un peu plus compliquée lors<br />

de l’installation, elle simplifie d’avantage l’expérience et vous<br />

n’avez plus à vous soucier de la lentille. Elle s’installe automatiquement<br />

au bon endroit, lorsque vous utilisez la fonction<br />

V-stretch de votre préamplificateur-processeur jumelé à un écran<br />

avec masquage motorisé. Autrement dit, c’est le Nirvana des<br />

installations. Une touche sur votre télécommande de récepteur<br />

et la lentille se positionne, en même temps que votre écran<br />

s’adapte au format du film que vous désirez explorer. Que c’est<br />

bon de rêver !<br />

QA&V-TED, février-mars 2009 44

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