d'essai - Québec Audio & Vidéo
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Une description déjà vue …<br />
Je vais laisser le soin à Bruno Gosselin (voir texte ci-dessous)<br />
de décrire le MF10 avec la lentille. De mon côté, j'ai<br />
bien sûr eu le plaisir d'observer le projecteur dans son installation<br />
à écran panoramique courbé, mais je n'aborderai<br />
ici que le projecteur lui-même. Je peux décrire le MF10 les<br />
yeux fermés car le boîtier est identique à mon projecteur, un<br />
DLA-RS1 de JVC. Le MF10 est en fait basé sur le DLA-RS2, qui est<br />
un modèle encore plus performant que le DLA-RS1.<br />
Le MF10, pour poursuivre, est entièrement noir, recouvert<br />
d’un fini brillant et possède un objectif centré. La prise et sortie<br />
d'air sont situées de part et d'autre de l'objectif, à l'avant. La prise<br />
du cordon d'alimentation détachable et les divers branchements<br />
se trouvent à l'arrière du projecteur. On retrouve l'essentiel, à<br />
commencer par le plus important, deux prises HDMI 1.3. Par<br />
souci de compatibilité, on retrouve une entrée Composante avec<br />
trois connecteurs de type RCA de couleur verte, bleu et rouge (Y,<br />
P b et P r respectivement), une entrée S-<strong>Vidéo</strong> avec un connecteur<br />
mini-din ainsi qu’une entrée <strong>Vidéo</strong> avec un connecteur RCA jaune.<br />
Un port série pour l'intégration dans un système avancé de<br />
contrôle complète le tout.<br />
Les ajustements pour le déplacement de l'objectif sont situés<br />
en-dessous à l'avant et bien que leur utilisation ne soit pas difficile,<br />
une précision accrue serait toutefois la bienvenue. Le zoom<br />
de 2X et la mise au point sont motorisés mais il est essentiel de<br />
lire le manuel d'instruction ! Il faut afficher un patron de test<br />
précis (la grille) et appuyer sur la flèche gauche pendant une ou<br />
deux secondes. Parlant de la télécommande, elle est rétro éclairée<br />
avec des touches offrant une disposition logique et des formes<br />
variées. Il ne semble pas y avoir de touches pour accéder<br />
directement au mode anamorphique pour un écran large, mais<br />
en utilisant le port série, il existe une commande directe pour<br />
l'activer ou le désactiver. L'installation dans ma salle est fort simple<br />
puisqu'il s'agit du même boîtier et des mêmes caractéristiques<br />
au niveau de l'objectif. Le MF10 est donc situé à 13 pieds<br />
de mon écran motorisé GrandView de 100 pouces de diagonale<br />
(au rapport d'image 16:9).<br />
La magie de Phelps<br />
Le MF10 est livré prêt à servir, sans aucun ajustement, en<br />
autant que votre source soit conforme. Il ne reste qu'à brancher<br />
et regarder un film. Le MF10 est donc maximisé par Meridian,<br />
en utilisant la technique de William Phelps. Il est devenu<br />
populaire avec la technologie D-ILA de concevoir une approche<br />
automatique (un logiciel combiné à de l'équipement de mesure<br />
très précis) pour ajuster l'échelle des gris en 128 points, l'uniformité<br />
des couleurs, etc.<br />
Comme la technique de Phelps requiert des éléments qui ne<br />
sont pas disponibles au commun des mortels et que celle-ci<br />
accède aux recoins cachés du projecteur, c'est plus qu'un simple<br />
ajustement. La configuration User1 est optimisée pour un écran<br />
blanc et User2, quant à elle, pour un écran gris. J'ai donc utilisé<br />
User1 pour l'ensemble de mes tests. Le MF10 affiche bien le<br />
Blacker-than-Black et le Whiter-than-White en HDMI et puisque ma<br />
Le MF10 m'a présenté ce classique avec tous les honneurs<br />
qui lui sont dûs, soit des couleurs plaisantes à l'œil, des noirs<br />
justes et précis de même qu’un niveau de détail hallucinant !<br />
Ce film est très coloré et la restitution est un vrai workout<br />
source Blu-ray est bien adaptée, aucun ajustement de base<br />
(Contrast et Brightness) n'est requis.<br />
La mesure de l'échelle des gris, à l'aide d'une sonde CA6X de<br />
ProgressiveLabs, montre un apport du rouge, vert et bleu assez<br />
uniforme des bas IRE aux hauts IRE. Les mesures pour la saturation<br />
des couleurs affichent une saturation parfaite pour le bleu,<br />
de même qu’une sursaturation du vert et du rouge (typique des<br />
projecteurs D-ILA de JVC). Les secondaires sont relativement<br />
près des valeurs théoriques, dans la mesure où la sursaturation<br />
des primaires ne peut que les affecter. En termes plus clairs, les<br />
couleurs secondaires sont, à peu de chose près, au mieux que permet<br />
la sursaturation des couleurs primaires.<br />
Les mesures de luminosité et de rapport de contraste sont<br />
effectuées avec un LightMeter d'Extech Instrument. La présence<br />
du rapport de contraste On/Off dans ma salle, avec le projecteur<br />
situé à environ 13 pieds de l'écran, donne 13 640:1 avec une<br />
luminosité de 340 lumens. Le<br />
zoom, comme sur la plupart des<br />
projecteurs, n'est pas à ouverture<br />
constante. Il y a un effet direct sur<br />
le rapport de contraste et la luminosité.<br />
Plus le projecteur est loin,<br />
plus le contraste sera élevé avec<br />
une plus faible luminosité et, à<br />
l'inverse, le rapport de contraste diminuera et la luminosité augmentera,<br />
en se rapprochant de l'écran. Au plus loin, je mesure<br />
donc un rapport de contraste de 17 180:1, et de 12 750:1 au<br />
plus près.<br />
Le MF10 est équipé d'un processeur vidéo VXP de Gennum,<br />
qui s'occupe de tout transformer à la résolution du projecteur, si<br />
nécessaire (1 920 x 1 080). Le MT10 affiche un signal 1080p24<br />
à 96 Hz ainsi qu’un signal régulier (1080p60 par exemple) à<br />
120 Hz (pas d'interpolation des images qui est de plus en plus<br />
en vogue). Une console PlayStation3 de Sony branchée directement<br />
au projecteur en HDMI et un Blu-ray HQV-HD de<br />
SiliconOptix, ont servi pour tester les capacités du MF10 pour<br />
le désentrelacement d'un signal HD 1080i60. Le processeur<br />
Gennum ne m'est pas étranger, mon projecteur et mon préamplificateur<br />
cinéma maison étant équipés du même système. Sans<br />
surprise, le désentrelacement d'une source HD vidéo s’avère parfaite.<br />
Avec une source HD film (issue de 24 images par seconde),<br />
le patron de test ne passe pas mais, cependant, le test suivant (le<br />
panoramique dans le stade) contredit le résultat. En bref, le<br />
Gennum effectue correctement le désentrelacement pour du<br />
matériel régulier, mais échoue toutefois le test plus pointu de son<br />
concurrent (SiliconOptix et Gennum VXP, branche qui a été<br />
acquise par Sigma Designs, se disputent le trône). Par ailleurs,<br />
depuis l'avènement du Blu-ray, je limite mes tests pour le DVD.<br />
J'utilise un lecteur DVD DV-970HD d’OppoDigital et le DVD<br />
de test HQV (toujours de SiliconOptix) pour extraire le signal<br />
pur 480i60 contenu sur le disque. Je me concentre principalement<br />
sur la détection de la cadence 3:2, pour les encodages en<br />
mode Film. Cette détection est essentielle pour une reconstitution<br />
fluide sans artéfacts et le Gennum est dans ce qui se fait de<br />
plus performant de ce côté.<br />
Comme la technique de Phelps<br />
requiert des éléments qui ne sont<br />
pas disponibles au commun des<br />
mortels et que celle-ci accède aux<br />
recoins cachés du projecteur, c'est<br />
plus qu'un simple ajustement .<br />
QA&V-TED, février-mars 2009 41