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d’essai
Conditionneur de courant
Reference Power Filter Block 4 de Vibex (suite)
4 Saisons de Vivaldi sur Chesky Records. Pour le bénéfice de
ceux qui pourraient l’ignorer, Chesky Records fait des enregistrements
à couper le souffle et l’on regrette à leur écoute que
tous les CDs ne soient pas du même niveau (irréprochable) de
qualité. Tant et si bien que, par exemple, j’ai pris un plaisir
considérable à réécouter (redécouvrir ?) ces 4 Saisons que je
croyais connaître par cœur.
Comme à l’habitude, il m’a fallu quelque temps et plusieurs
écoutes pour arriver à distinguer clairement les changements et
les améliorations apportés par le Reference Power Filter Block 4. Ces
changements étaient-ils spectaculaires, comme on souhaiterait
s’attendre d’un appareil de ce prix ?
Au fil des écoutes, il m’est apparu que, si la personnalité et le
caractère de mon système demeuraient essentiellement les
18 QA&V-TED, février-mars 2009
mêmes quand le conditionneur était mis à contribution, la qualité de
l’ensemble était cependant, et de plusieurs façons, quelque peu relevée.
Une des différences les plus appréciables a été une augmentation
assez significative de la dynamique, comme si mon système carburait
à quelques watts ou ampères de plus. Cela m’intriguait, d’autant plus
que je m’attendais précisément au contraire, comme je l’ai indiqué
plus haut. Pour m’assurer que je n’avais par la berlue, j’ai téléphoné
chez Verity Audio, où l’on m’a affirmé qu’on avait noté la même
chose. J’ai par la suite écrit au concepteur du Vibex, Cliff Orman,
qui m’a expliqué qu’outre sa fonction de filtrage destinée à abaisser le
noise floor, le Reference Power Filter Block 4 avait aussi été conçu pour
Une des différences les plus
appréciables a été une
augmentation assez significative
de la dynamique, comme si mon
système carburait à quelques
watts ou ampères de plus.
emmagasiner de l’énergie et
qu’un des bénéfices était justement
une amélioration de
la dynamique.
J’ai également noté des
améliorations appréciables au
niveau de la spatialisation
(tri-dimensionnalité), de la cohérence, du focus, de la qualité des textures
et de la richesse harmonique. C’est comme si on prenait quelque
chose d’un peu brouillon et qu’on le polissait pour en faire une
œuvre finie, une œuvre d’art, et que finalement on finisse par se dire :
voici, c’est ainsi que cela doit être. C’est comme si une réorganisation
subtile de l’espace se produisait et que le message musical s’avérait
mieux articulé et mieux défini, le tout formant finalement un cadre
plus cohérent et convaincant. Probablement à cause de l’excellent ratio
signal/bruit de l’appareil, les micro-informations contenues dans le
message musical ressortaient de façon exceptionnelle, d’autant plus
que l’arrière-plan semblait silencieux et noir. Le message musical quant
à lui m’apparaissait à la fois épuré et, d’une certaine façon, mieux
structuré. Allégoriquement, le jeu « avant-après » n’était pas sans me
rappeler (de façon moins spectaculaire j’en conviens) la différence qualitative
immédiate sur les vieux récepteurs radio analogiques, quand
on arrivait finalement à syntoniser le poste de façon presque parfaite.
Quant à la scène sonore, elle semblait se réorganiser subtilement et,
parallèlement, s’éclairer de façon plus nuancée et plus crédible, avec
une vitalité organique renouvelée, - essentiellement la définition que
je donne à musicalité.
Je n’ai perçu aucune coloration particulière qui aurait pu trahir la
personnalité de l’appareil, et je me suis demandé si, en termes de coloration,
le Vibex et le câble d’alimentation qui l’accompagne ajoutaient
quoi que ce soit qui puisse être perceptible. Aucune région particulière
du spectre sonore (ou fréquence) ne m’a semblé atténuée ou affectée.
De façon générale, donc, les gains apportés par le Reference Power
Filter Block 4 et le câble d’alimentation étaient donc appréciables, en
dépit du fait, comme je l’ai mentionné plus haut, que chaque appareil
dans mon système a sa propre ligne dédiée, un excellent câble d’ali-