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Diagnostic des maladies pulmonaires obstructives et restrictives

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<strong>Diagnostic</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>maladies</strong> <strong>pulmonaires</strong><br />

<strong>obstructives</strong> <strong>et</strong> <strong>restrictives</strong>


Objectifs de la présentation<br />

1. Connaître les recommandations de dépistage de la<br />

MPOC/asthme;<br />

2. Diagnostiquer une maladie obstructive probable à l'aide d'un<br />

test de fonction respiratoire de base;<br />

3. Reconnaître les indices d'une maladie pulmonaire obstructive<br />

restrictive;<br />

4. Définir les critères de réversibilité au test de fonction<br />

respiratoire;<br />

5. Comparer les caractéristiques cliniques de la MPOC <strong>et</strong> de<br />

l'asthme;<br />

6. Classer la MPOC en fonction de sa sévérité clinique <strong>et</strong> <strong>des</strong> tests<br />

de fonction respiratoire.


L’utilisation de la terminologie <strong>et</strong><br />

du diagnostic approprié en<br />

pneumologie est extrêmement<br />

importante. Les étu<strong>des</strong> démontrent<br />

qu’un grand nombre de patients<br />

ont, à tort, un diagnostic d’asthme<br />

ou de MPOC <strong>et</strong>, au contraire,<br />

beaucoup de patients souffrent de<br />

ces pathologies sans être<br />

diagnostiqués.


Maladie Pulmonaire Obstructive<br />

Chronique<br />

La MPOC est une obstruction permanente, mais<br />

partiellement réversible <strong>des</strong> voies aériennes, malgré le<br />

traitement médical.<br />

La MPOC est le plus souvent une conséquence directe<br />

du tabagisme. La sensibilité à l’apparition de la MPOC<br />

varie selon l’individu, <strong>et</strong> c’est pourquoi il n’y a pas de<br />

nombre minimal de paqu<strong>et</strong>s année pour qu’une<br />

personne soit à risque.<br />

Nombre total de paqu<strong>et</strong>s/année =<br />

(nbre de cigar<strong>et</strong>tes fumées par jour/20) X nbre Nombre total de paqu<strong>et</strong>s/année =<br />

(n d’années de tabagisme.<br />

bre de cigar<strong>et</strong>tes fumées par jour/20) X nbre d’années de tabagisme.<br />

C’est la spirométrie qui confirme la présence <strong>et</strong> la sévérité de<br />

l’obstruction bronchique.


Asthme<br />

Définition : syndrome caractérisé par la présence<br />

de symptômes respiratoires persistants ou<br />

intermittents associés à une obstruction<br />

bronchique variable, généralement réversible, <strong>et</strong><br />

d’une hyperréactivité bronchique.<br />

L’inflammation bronchique <strong>et</strong> les changements de la<br />

structure bronchique (remodelage) sont tenus responsables<br />

<strong>des</strong> manifestations cliniques <strong>et</strong> physiopathologiques de<br />

l’asthme.<br />

Chez certains asthmatiques de longue date, il est<br />

possible d’avoir une obstruction bronchique fixe, comme<br />

chez les patients atteints de MPOC.


Bronchite chronique<br />

La toux productive, caractéristique de la bronchite chronique, est<br />

fréquente chez les fumeurs (environ 70 à 80 % <strong>des</strong> cas);<br />

On peut parler de bronchite chronique si la toux avec<br />

expectorations du patient est présente plus de 3 mois par<br />

année, <strong>et</strong> ce, plus de 2 années consécutives;<br />

Les autres causes de toux persistantes (ex. : rhinite, reflux GO, asthme,<br />

bronchiectasies) doivent être excluses;<br />

La bronchite chronique se distingue de la bronchite aiguë qui est<br />

habituellement de nature virale <strong>et</strong> de durée très limitée (10 à 14 jours);<br />

La bronchite chronique se rencontre souvent chez les fumeurs sans<br />

qu’il y ait de MPOC sous-jacente.


Emphysème<br />

L’emphysème est une affection respiratoire caractérisée par<br />

<strong>des</strong> anomalies anatomopathologiques du poumon : la<br />

dilatation <strong>et</strong> la <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> structures alvéolaires au-delà <strong>des</strong><br />

bronchioles terminales.<br />

L’emphysème peut se voir à la tomodensitométrie axiale du<br />

thorax en début d’évolution sans qu’il y ait encore de MPOC<br />

détectable à la spirométrie;<br />

La tomographie axiale sera parfois utilisée<br />

par le spécialiste dans l’évaluation de<br />

l’emphysème, mais n’est pas un test de<br />

dépistage.<br />

Bulles d’emphysème<br />

au Ct scan<br />

La bronchite chronique obstructive <strong>et</strong> l’emphysème se r<strong>et</strong>rouvent<br />

fréquemment chez un même patient.


Bronchiectasies<br />

Les bronchiectasies sont <strong>des</strong> dilatations<br />

permanentes de sections de bronches ou de<br />

bronchioles endommagées par <strong>des</strong> infections<br />

respiratoires causant la rétention de mucus, la<br />

colonisation <strong>et</strong> les infections récurrentes. Les<br />

bronchiectasies représentent une condition distincte,<br />

caractérisée par <strong>des</strong> infections récurrentes avec<br />

germes résistants. On peut observer une obstruction<br />

bronchique de sévérité variable. Ce diagnostic ne doit<br />

pas être confondu avec celui de la MPOC, bien que<br />

les deux conditions puissent coexister.


Dépistage <strong>et</strong> diagnostic de la MPOC<br />

Tout patient de plus de 40 ans, fumeur ou exfumeur,<br />

présentant un <strong>des</strong> symptômes suivants,<br />

devrait être soumis à une spirométrie :<br />

Toux persistante<br />

Expectorations régulières<br />

Dyspnée<br />

Sillements à l’effort ou la nuit<br />

Une spirométrie postbronchodilatateur<br />

démontrant<br />

une obstruction <strong>des</strong> voies<br />

aériennes non complètement<br />

réversible avec un rapport<br />

VEMS/CVF < 0,7 est nécessaire<br />

au diagnostic d’une MPOC.<br />

Épiso<strong>des</strong> d’infections respiratoires fréquents <strong>et</strong> persistants


Stade Léger<br />

Modéré<br />

Sévère<br />

Très sévère<br />

Classification de la MPOC selon les<br />

symptômes<br />

Dyspnée due à la MPOC lorsque le patient marche d’un pas<br />

hâtif ou monte une pente légère<br />

Dyspnée due à la MPOC obligeant le patient à s’arrêter après<br />

avoir marché une centaine de mètres (ou pendant quelques<br />

minutes)<br />

Dyspnée due à la MPOC qui se caractérise par un<br />

essoufflement empêchant le patient de quitter la maison ou<br />

qui se manifeste lorsque le patient s’habille<br />

Ou<br />

Défaillance respiratoire chronique<br />

Ou<br />

Signes d’insuffisance cardiaque droite


Classification de la MPOC<br />

selon la spirométrie<br />

VEMS: ≥ 80 % de la valeur prédite<br />

Rapport VEMS/CVF : < 70%<br />

VEMS: ≥ 50 % <strong>et</strong> < 80 % de la valeur prédite<br />

Rapport VEMS/CVF: < 70%<br />

VEMS: ≥ 30 % <strong>et</strong> < 50 % de la valeur prédite<br />

Rapport VEMS/CVF: < 70 %<br />

VEMS: < 30 % de la valeur prédite<br />

Rapport VEMS/CVF: < 70 %<br />

Stade<br />

Léger<br />

Modéré<br />

Sévère<br />

Très<br />

sévère<br />

Il y a souvent discordance entre la classification clinique <strong>et</strong> la spirométrie. Bien<br />

que la spirométrie soit nécessaire pour le diagnostic, le traitement s'ajuste<br />

selon la sévérité <strong>des</strong> symptômes.


Dépistage <strong>et</strong> diagnostic de l’asthme<br />

Histoire <strong>et</strong> examen physique<br />

Symptômes persistants ou intermittents tels :<br />

• Dyspnée<br />

• Expectorations<br />

• Intolérance à l’effort<br />

• Oppression thoracique<br />

• Sillements<br />

• Toux


Dépistage <strong>et</strong> diagnostic de l’asthme<br />

Mesure de la fonction pulmonaire Adultes<br />

De préférence : spirométrie montrant une obstruction réversible <strong>des</strong> voies aériennes<br />

Rapport VEMS/CVF réduit<br />

ET<br />

Augmentation du VEMS après la prise<br />

d’un bronchodilatateur ou une thérapie<br />

d’entr<strong>et</strong>ien<br />

Moins que la limite inférieure de la<br />

normale selon l’âge, le sexe, la taille <strong>et</strong><br />

l’appartenance <strong>et</strong>hnique<br />

(< 0,75-0,8)* ET 12 %<br />

(<strong>et</strong> un minimum de ≥ 200 ml)<br />

Solution de rechange : variabilité du débit expiratoire de pointe (DEP)<br />

Augmentation après la prise d’un<br />

bronchodilatateur ou une thérapie<br />

d’entr<strong>et</strong>ien<br />

OU<br />

Variation circadienne†<br />

Solution de rechange : test de provocation positif<br />

Test de provocation à la méthacholine<br />

OU<br />

Provocation à l’effort<br />

60 L/min (minimum ≥ 20 %<br />

OU<br />

> 8 % selon <strong>des</strong> lectures biquotidiennes<br />

> 20 % selon de multiples lectures<br />

quotidiennes<br />

CP 20 < 4 mg/ml<br />

(4-16 mg/ml : limite; > 16 mg/ml :<br />

normal)<br />

OU<br />

Diminution de plus de 10-15 % du<br />

VEMS après l’exercice<br />

VEMS : volume<br />

expiratoire maximal en<br />

1 seconde<br />

CVF : capacité vitale<br />

forcée<br />

CP 20 : concentration<br />

de méthacholine<br />

produisant une chute<br />

de 20 % du VEMS<br />

† La variation<br />

circadienne est<br />

mesurée en calculant la<br />

plus haute valeur de<br />

DEP moins la plus<br />

basse divisée par la<br />

plus haute, multipliée<br />

par 100, lorsque<br />

mesurée le matin <strong>et</strong> au<br />

coucher sur une<br />

période d’une semaine.<br />

*Limite inférieure<br />

approximative <strong>des</strong><br />

rapports normaux pour les<br />

enfants <strong>et</strong> les adultes.


<strong>Diagnostic</strong> différentiel<br />

Asthme MPOC<br />

Début en général < 40 ans Début en général > 40 ans<br />

Tabagisme non causal<br />

Symptômes variables<br />

Exposition prolongée au tabac en général<br />

> 10 paqu<strong>et</strong>s/année<br />

Progression lente <strong>des</strong> symptômes (sauf<br />

lors <strong>des</strong> exacerbations)<br />

Associée avec allergies, rhinite ou eczéma Pas d’association avec les allergies<br />

Limitation du débit d’air habituellement<br />

réversible<br />

Limitation du débit d’air en bonne partie<br />

irréversible


La spirométrie<br />

L’examen spirométrique nécessite une bonne collaboration<br />

du patient;<br />

l’examinateur doit le motiver durant la manœuvre;<br />

Un spirogramme acceptable nécessite une bonne inspiration,<br />

une expiration énergique <strong>et</strong> forcée, l’absence de toux, une<br />

courbe lisse avec absence d’arrêt précoce de l’expiration<br />

(temps minimum de 6 secon<strong>des</strong>;<br />

L’effort doit être reproductible avec une différence de moins<br />

de 5 % ou 100 ml;<br />

Des résultats ne respectant pas ces normes doivent être<br />

interprétés avec beaucoup de prudence;<br />

Les appareils portatifs sont très utiles au dépistage <strong>et</strong> au<br />

suivi;<br />

Toutefois, le diagnostic devrait être confirmé dans un milieu<br />

possédant <strong>des</strong> appareils standardisés <strong>et</strong> un personnel<br />

entraîné.


Indice de Tiffeneau :<br />

La spirométrie<br />

VEMS/CVF (FEV1/FVC) < 0,7: syndrome obstructif (*)<br />

VEMS/CVF (FEV1/FVC) ≥ 0,7 : syndrome restrictif<br />

possible (**)<br />

VEMS : volume expiratoire maximum en une seconde<br />

CVF : capacité vitale forcée<br />

* La spirométrie est suffisante pour le diagnostic d’un<br />

syndrome obstructif.<br />

** Lorsque la spirométrie suggère un syndrome restrictif, sa<br />

présence devrait être confirmée par la mesure <strong>des</strong><br />

volumes <strong>pulmonaires</strong>. Une référence en spécialité est<br />

habituellement nécessaire afin de préciser la nature du<br />

syndrome restrictif.


La spirométrie<br />

La présence ou l’absence de réversibilité aiguë aux<br />

bronchodilatateurs ne perm<strong>et</strong> habituellement pas de<br />

différencier l’asthme de la MPOC. Une grande réversibilité<br />

ou la normalisation du VEMS (par exemple un VEMS > 30-<br />

40 % de la valeur de base post-bronchodilatateur) suggère<br />

un diagnostic d’asthme;<br />

La MPOC peut présenter une réversibilité significative<br />

(une amélioration ≥ 12 % <strong>et</strong> ≥ 200 ml du VEMS après<br />

l’utilisation d’un agoniste b2 à action rapide). Toutefois,<br />

l’obstruction n’est pas complètement réversible. Le<br />

diagnostic final sera fait en tenant compte <strong>des</strong> éléments<br />

cliniques.


Un syndrome obstructif La possibilité d’un syndrome restrictif<br />

Type<br />

Observée<br />

Pré BD<br />

% Prédite Type<br />

Spirométrie Spirométrie<br />

Observée<br />

Post BD<br />

% Prédite<br />

CVF (FVC) (L) 2,57 80 CVF (FVC) (L) 1,37 49<br />

VEMS (FEV1) (L) 0,73 30 VEMS (FEV1) (L) 1,08 53<br />

VEMS/CVF<br />

(FEV1/FVC)<br />

Exemple de test de<br />

fonction respiratoire montrant<br />

29 39<br />

VEMS/CVF<br />

(FEV1/FVC)<br />

79 109<br />

Dans le premier exemple, on note d’abord un indice de Tiffeneau (VEMS/CVF)<br />

abaissé, un VEMS correspondant à 30 % de la prédite, ce qui correspond à une<br />

obstruction sévère. C<strong>et</strong>te obstruction peut être secondaire à l’asthme ou à la<br />

MPOC. C’est la clinique qui perm<strong>et</strong>tra le diagnostic différentiel, sauf en cas de<br />

grande réversibilité ou d’une normalisation du VEMS post-bronchodilatateur, ce qui<br />

suggère fortement un asthme.<br />

Dans le deuxième exemple, on note un indice de Tiffeneau (VEMS/CVF) normal (ou<br />

augmenté) avec un VEMS <strong>et</strong> une capacité vitale forcée abaissée. Cela suggère un<br />

syndrome restrictif qui ne peut être confirmé que par la mesure <strong>des</strong> volumes<br />

<strong>pulmonaires</strong> <strong>et</strong> habituellement la consultation à un spécialiste.


Syndrome restrictif<br />

Les <strong>maladies</strong> <strong>pulmonaires</strong> restricrives sont définies par<br />

une réduction du volume pulmonaire (principalement<br />

de la capacité pulmonaire totale, CPT, qui détermine la<br />

gravité du syndrome). La diminution <strong>des</strong> volumes<br />

<strong>pulmonaires</strong> peut également entraîner une diminution <strong>des</strong> débits<br />

<strong>et</strong> entraînent une diminution <strong>des</strong> débits, baisse du VEMS <strong>et</strong> de la<br />

CVF. Cependant, l’indice de Tiffeneau est normal ou<br />

augmenté : ≥ à 0,7 (VEMS/CVF ≥ 0,7), à moins de<br />

syndrome obstructif associé.<br />

Les syndromes restrictifs peuvent être secondaires à une<br />

perte de volume pulmonaire; <strong>des</strong> anomalies nonparenchymateuses<br />

(exemple : un problème de la cage<br />

thoracique; une faiblesse <strong>des</strong> muscles respiratoires<br />

inspiratoires) ou <strong>des</strong> <strong>maladies</strong> du parenchyme.


Syndrome restrictif<br />

Sévérité selon la CPT<br />

Capacité pulmonaire totale (CPT)<br />

> 85 % → normal<br />

entre 70 <strong>et</strong> 85 % → léger<br />

entre 60 <strong>et</strong> 70 % → modéré<br />

< 60 % → sévère


Syndrome restrictif<br />

Lorsque la spirométrie suggère un syndrome<br />

restrictif, sa présence devrait être confirmée<br />

par la mesure <strong>des</strong> volumes <strong>pulmonaires</strong>. La<br />

spirométrie est insuffisante pour<br />

diagnostiquer un syndrome restrictif, mais<br />

perm<strong>et</strong> de le suspecter. Une référence en<br />

spécialité est habituellement nécessaire afin<br />

de préciser la nature du syndrome restrictif.


<strong>Diagnostic</strong> différentiel <strong>et</strong> classification<br />

On vérifie la diffusion pour le monoxyde de<br />

carbone (DLCO) <strong>et</strong> le rapport de la diffusion<br />

sur la ventilation alvéolaire (DLCO/VA).<br />

Une valeur inférieure à 70-80 % de la DLCO est<br />

abaissée.<br />

Si les deux valeurs sont abaissées :<br />

syndromes restrictifs parenchymateux.<br />

Si le DLCO est abaissé mais<br />

le rapport DLCO/VA est normal :<br />

syndromes restrictifs extra-parenchymateux


À titre d’exemple :<br />

Syndromes restrictifs parenchymateux<br />

DLCO diminué <strong>et</strong> DLCO/VA diminué<br />

Pathologies interstitielles Fibrose<br />

Lymphangite<br />

Sarcoïdose<br />

Pathologies alvéolaires Pneumonie<br />

BOOP


À titre d’exemple<br />

Syndromes restrictifs<br />

extra-parenchymateux<br />

DLCO diminué <strong>et</strong> DLCO/VA normal<br />

Pathologies de la plèvre Pneumothorax<br />

Pathologies de la cage<br />

thoracique<br />

Épanchement<br />

Cyphoscoliose<br />

Maladies<br />

neuromusculaires<br />

Autres : Obésité, paralysie<br />

diaphragmatique,<br />

ascite, grossesse


Conclusion<br />

La spirométrie devrait faire partie <strong>des</strong> tests<br />

courants en service de première ligne.<br />

Le dépistage <strong>des</strong> <strong>maladies</strong> <strong>pulmonaires</strong> doit<br />

être amélioré.<br />

Le diagnostic doit être précis <strong>et</strong> basé sur <strong>des</strong><br />

critères strictes.<br />

Le spiromètre portatif est un outils très utile au<br />

dépistage, mais le diagnostic devrait être<br />

confirmé avec <strong>des</strong> appareils standardisés <strong>et</strong> du<br />

personnel entrainé.

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