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MEMOIRE - SCD

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1.2.3.2. A l’oral ou à l’écrit<br />

Contexte théorique, buts et hypothèses<br />

Une étude anglaise de NUNES T et al. (2003) cités par PACTON S (2005) a fait<br />

la comparaison entre les modalités « oral seul » et « oral + écrit » de l’impact d’un<br />

entraînement morphologique sur les performances en écriture de mots<br />

complexes auprès d’enfants de 8 ans. Il en ressort que les résultats s’améliorent<br />

avec l’entraînement seulement quand l’appui sur l’écrit s’ajoute à la modalité orale.<br />

Outre cette étude, plusieurs arguments sont en faveur de l’étayage apporté par<br />

l’écrit, puisque le langage écrit :<br />

• est un moyen d’augmenter quantitativement les données linguistiques<br />

côtoyées : il n’est alors plus question de se restreindre aux items<br />

illustrables.<br />

• a un rôle unificateur dans la mesure où les familles morphologiques sont,<br />

grâce à lui, visuellement perceptibles.<br />

• permet d’éviter des confusions de mots se ressemblant oralement (rôle<br />

différenciateur).<br />

• met en évidence des variations de la forme écrite que l’on ne peut<br />

deviner à l’oral. Exemples : pour le préfixe « in- », à l’écrit on a « in »,<br />

« im », « il », « ir » et à l’oral, [ɛ] ou [i].<br />

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