23.06.2013 Views

MEMOIRE - SCD

MEMOIRE - SCD

MEMOIRE - SCD

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

En ce qui concerne la sensibilité morphologique<br />

possible de proposer :<br />

Contexte théorique, buts et hypothèses<br />

implicite,<br />

il est par exemple<br />

• le jugement de relation de mots, appartenant ou non à la même famille<br />

morphologique (exemples : « beau » et « beauté » ? « Heure » et<br />

« heureux » ?)<br />

• le choix du dérivé le plus adéquat parmi plusieurs, dans un contexte<br />

• la closure de phrases par un dérivé non fourni (exemple : « une petite<br />

cloche est une…? »)<br />

• la production de dérivés à partir de pseudo-mots illustrés par des dessins<br />

inventés (tâche de BERKO-GLEASON J, 1958). Exemple : celui qui<br />

« fouline » est un… « foulineur ».<br />

Pour la conscience morphologique explicite, on proposera des tâches<br />

métalinguistiques, c'est-à-dire qui impliquent une manipulation consciente du<br />

langage. Par exemple :<br />

• la compréhension des affixes : choisir la définition la plus cohérente pour<br />

un pseudo-mot (exemple : une « quirolette » est une petite « quirole »<br />

ou celui qui « quirole »?), voire donner le sens d’un affixe productif pour<br />

les enfants les plus âgés (exemple : que veut dire le morceau en début<br />

de mot « pré- » ?).<br />

• la segmentation morphologique.<br />

• la synthèse morphologique, à partir de deux morphèmes qui sont donnés<br />

à l’enfant (exemple : « coller » et « –age » donne « collage »).<br />

• l’extraction de la base (exemple : quel est le plus petit mot entendu dans<br />

« impardonnable » ?).<br />

• la fluence morphologique : il s’agit de produire le plus possible de mots<br />

d’une même famille ou de mots comprenant un certain affixe.<br />

Remarque : pour certains mots, il faut faire attention à ce que la réussite ne soit pas<br />

liée à l’appui sur la dimension phonologique plutôt que morphologique, selon<br />

PACTON S (2005).<br />

31

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!