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4) LA FORMATION<br />
A Cotonou, chaque après-midi de 17 à 18 heures, un enseignement pour nouveaux<br />
convertis avait lieu. De quinze, le deuxième jour, les participants atteignirent 250 le seizième<br />
et dernier jour. Certains ne vinrent qu'une fois, d'autres quotidiennement; ces variations<br />
découlant de la date de leur conversion et de leur disponibilité. En tout, sur mille cartes de<br />
décision remplies, cinq cents personnes bénéficièrent de cet enseignement. Il n'est pas<br />
difficile d'imaginer qu'un nouveau chrétien sera plus fort après avoir assisté à ces cours, et à<br />
plusieurs soirées d'évangélisation, qu'après une rencontre unique et sans suite.<br />
5) LES VISITES A DOMICILE<br />
La meilleure méthode est qu'elles soient faites par le même conseiller.<br />
-Chaque conseiller fera sa première visite au plus tard 48 heures après la rencontre<br />
initiale. C'est là que se joue la grande bataille spirituelle et que l'Eglise gagne ou perd une<br />
grande partie de ses membres potentiels.<br />
Un nouveau-né a immédiatement besoin de ses parents, même s'il ne le sait pas!<br />
Cela signifie que les visites auront souvent lieu pendant la campagne. Nous touchons<br />
ici au message central de ce chapitre; je voudrais que cela soit bien compris et j'insiste: un<br />
conseiller qui n'est pas totalement engagé à faire ces visites ne devrait pas être enrôlé dans<br />
cette fonction.<br />
-Les adresses doivent être prises <strong>avec</strong> une rigueur militaire. En Afrique, beaucoup de<br />
rues n'ont pas de nom et de numéro. De ce fait, les nouveaux convertis donnent leur boîte<br />
postale, ce qui est parfaitement inutile pour les visiter! Dans ces conditions, le conseiller<br />
devra donc situer sa maison par rapport à des carrefours, bâtiments connus, stations d'essence,<br />
etc. Plusieurs conseillers à Cotonou raccompagnaient directement la personne chez elle et<br />
connaissaient ainsi son adresse. Cependant, là où la persécution familiale est fréquente, une<br />
plus grande prudence est de rigueur. Les situations varient beaucoup d'un cas à l'autre, si bien<br />
que chaque conseiller devra s'adapter pour organiser parfois des rencontres ailleurs, ou chez<br />
lui. Face à ces difficultés, soulignons encore une fois l'avantage de conseiller quelqu'un de<br />
sont propre quartier ou village.<br />
APRES LA CAMPAGNE<br />
-Les visites se poursuivent.<br />
-Dès que possible le nouveau converti est introduit par le conseiller, le cas échéant, à<br />
un groupe de prière, à un groupe de jeunes et à la vie de la communauté d'accueil.<br />
-Le chef conseiller supervise la bonne marche des choses, encourage, renseigne le<br />
comité directeur, règle les conflits possibles. Il peut aussi prévoir des rencontres,<br />
décentralisées ou non, pour les nouveaux convertis.<br />
-Une "agape" de reconnaissance et d'accueil réunissant pasteurs, conseillers et<br />
nouveaux convertis peut se faire.<br />
REFLEXION GENERALE<br />
Comme déjà mentionné, ce chapitre n'est pas une étude finale mais initiale du travail<br />
de suite. Je ne pourrais malheureusement pas m'engager à tenir une correspondance à ce sujet<br />
<strong>avec</strong> chaque lecteur qui en aurait le désir, mais je serais reconnaissant si vous aviez une<br />
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