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Progresser avec Dieu - SHEKINA

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Serait-ce la faute de <strong>Dieu</strong>? Non, bien sûr, car il vous avait magnifiquement préparé à<br />

venir au monde pendant des mois, ajoutant une cellule après l'autre, créant et harmonisant<br />

membres et organes, insufflant vie et caractère à cet être unique dans l'univers…<br />

Serait-ce alors votre faute? Non, car le bébé le plus avancé, le plus robuste et le plus<br />

intelligent ne peut survivre en ce monde sans une aide extérieure.<br />

Serait-ce alors la faute de ceux qui vous ont mis au monde? Oui, malheureusement. Et<br />

quel drame de penser que ceux qui vous ont désiré le plus, ceux qui ont prié <strong>avec</strong> ferveur pour<br />

que vous naissiez en bonne santé, soient maintenant coupables de votre mort.<br />

Il en est de même sur le plan de la naissance spirituelle. Si tant de nouveau-nés se<br />

perdent, ce n'est ni la faute de ceux-ci (bien qu'ils portent aussi une part de responsabilité), ni<br />

celle de <strong>Dieu</strong>, mais celle de trop de "parents" qui abandonnent leur "bébé spirituel" sur une<br />

"étagère", pour x raisons, s'attendant à ce qu'il se "débrouille" tout seul.<br />

UN FRUIT QUI DEMEURE: C'EST POSSIBLE!<br />

Jésus a dit: "Je vous ai établis afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit et que<br />

votre fruit demeure". (Jn 15:16)<br />

Pendant des années, je me suis demandé comment Jésus pouvait exiger de nous que le<br />

fruit demeure. Puis un jour, j'ai compris et accepté que ma responsabilité ne s'arrête pas à<br />

l’apparition du fruit; mais à sa sauvegarde. Jésus l'appelle "votre fruit". Il nous le demande<br />

parce que lui-même l'a fait avant nous. A la fin de son ministère terrestre Jésus pouvait dire à<br />

son Père, en parlant des disciples qu'il lui avait confiés: "Je les ai gardés attachés à ta<br />

personne… J'ai veillé sur eux, je les ai protégés et aucun d'eux ne s'est perdu…" (Jn 17:12)<br />

Force est de reconnaître aujourd'hui qu'une proportion importante de gens, ayant<br />

répondu à l'appel de la conversion (sous diverses formes), disparaissent comme ils sont venus<br />

et ne deviennent jamais membres d'une communauté locale.<br />

Certains croyants, face à cette réalité, refusent purement et simplement d'entrer en<br />

matière. Ils prétextent que ce n'est pas de leur ressort; seules les personnes "mal nées"<br />

retombent, disent-ils. D'autres esquivent la question en citant un exemple "paravent",<br />

authentique certes mais non représentatif, d'une personne convertie au travers d'eux et qui est<br />

fidèle dans une église située aux antipodes… D'autres finalement, quelque peu imbus d'euxmêmes,<br />

n'étudient jamais honnêtement la question dans leur propre ministère, et évitent ainsi<br />

de se remettre en question.<br />

Mais il existe une majorité de chrétiens qui, suite à de multiples formes<br />

d'évangélisation dans lesquelles ils se sont engagés à fond, s'interrogent sincèrement, et<br />

s'affligent de moissons partiellement perdues. Je crois que, vous qui lisez ces lignes, vous êtes<br />

de ce dernier nombre et que vous accepterez <strong>avec</strong> moi de vous remettre en question pour<br />

marcher dans la direction d'un fruit qui demeure.<br />

UN NOUVEAU-NE C'EST MAGNIFIQUE MAIS EXIGEANT!<br />

Dix personnes sur le "banc des pénitents", c'est aussi merveilleux que dix bébés qui<br />

gazouillent à la maternité! Ce n'est pas là que le travail finit mais c'est là qu'il se poursuit!<br />

C'est aussi là que commence pour les parents un temps de contrainte. Ces bébés ne<br />

comprennent pas qu'ils doivent chanter le lundi soir de 5 à 6, et pleurer le jeudi de 9 à 10<br />

après le message! Non, ils ont leur propre programme, ils ont tout le temps faim, sont fragiles,<br />

font au lit ou sur vos mains et sont encore passablement égoïstes. Si, à ce moment précis, les<br />

parents n'ont plus de force, plus de temps, plus d'argent, on peut se demander si réellement ils<br />

voulaient un bébé, ou s'ils ont un jour entendu parler de mots tels que budget, planification ou<br />

plus simplement berceau.<br />

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