Analyse syntaxique à l'aide des tables du Lexique ... - Accueil
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Chapitre 8 Conversion au format Lefff<br />
origin=(orig="Loc N2 =: vers N2 <strong>des</strong>tination",<br />
orig="Loc N2 =: dans N2 <strong>des</strong>tination")])])<br />
all-constructions=[absolute=(construction="true::N0 V Loc N1",<br />
construction="o::N0 V",<br />
construction="o::N0 V Loc N1 source Loc N2<br />
<strong>des</strong>tination",<br />
construction="o::N0 ^etre V-ant"),<br />
relative=(construction="Ppv =: y",<br />
construction="Ppv =: en",<br />
construction="[extrap]")]<br />
example=[example="L’eau ruisselle de la gouttière sur les passants"]<br />
La construction de base est donc N0 V Loc N1 (cas 1). Les indications<br />
sémantiques de type source et <strong>des</strong>tination étant ignorées, la construction<br />
N0 V Loc N1 source Loc N2 <strong>des</strong>tination en est l’unique extension, il s’agit donc<br />
de la CBME (cas 2). La construction de base devient une variante de la CBME,<br />
par effacement de l’argument 2. La construction N0 V est également identifiée<br />
comme une variante de la CBME, par double effacement (cas 3). La construction<br />
N0 être V-ant est laissée de côté pour l’instant. Du côté <strong>des</strong> constructions relatives,<br />
on trouve la construction Ppv =: y (respectivement, Ppv =: en) qui permettra<br />
d’ajouter y (respectivement, en) <strong>à</strong> la liste <strong>des</strong> réalisations de l’argument locatif<br />
(respectivement, délocatif) (cas 3). Enfin, la construction [extrap] in<strong>du</strong>ira l’adjonction<br />
d’une redistribution impersonnelle (%actif impersonnel) <strong>à</strong> l’entrée (cas 4).<br />
Les constructions qui relèvent <strong>du</strong> cas 5 reçoivent un traitement par défaut, qui<br />
peut être de deux types :<br />
– si l’on veut préserver au mieux le découpage original en entrées, ces constructions<br />
donnent lieu <strong>à</strong> la création de redistributions (au sens <strong>du</strong> Lefff) ad hoc qui<br />
ne sont pas définies formellement ;<br />
– si l’on veut préserver l’utilisabilité dans les outils automatiques (compilation <strong>à</strong> la<br />
Lefff puis utilisation dans un analyseur <strong>syntaxique</strong>), ces constructions donnent<br />
lieu <strong>à</strong> la création d’entrées distinctes, dites entrées secondaires (voir l’option<br />
-nuc expliquée dans l’annexe D).<br />
Notons que les entrées secondaires crées ont le même identifiant. Le découpage<br />
original peut donc être retrouvé, en associant <strong>à</strong> chaque identifiant (et non entrée)<br />
l’ensemble <strong>des</strong> constructions.<br />
Pour certaines constructions, il semble qu’elles auraient dû con<strong>du</strong>ire <strong>à</strong> créer <strong>des</strong><br />
entrées secondaires avec un nouvel identifiant car leur sens est différent. Par exemple,<br />
dans la table 13, la construction de base est N0 V N1 de N2 et certaines entrées<br />
acceptent la transformation N1 se V de ce Qu P :<br />
Max félicite Luc qu’il ait réussi <strong>à</strong> sé<strong>du</strong>ire Léa<br />
Luc se félicite d’avoir réussi <strong>à</strong> sé<strong>du</strong>ire Léa (se féliciter = se réjouir)<br />
Mais par exemple, pour l’entrée instruire, le sens reste le même :<br />
Jo a instruit Luc de ce qui s’est passé<br />
Luc s’est instruit de ce qui s’est passé<br />
Cela montre qu’il n’y a pas besoin de créer d’entrée secondaire avec un identifiant<br />
différent, mais plutôt qu’il faudrait retirer <strong>des</strong> <strong>tables</strong> les codages + qui ne respectent<br />
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