Peu importe la taille <strong>de</strong> votre parc, si vous songez à adopter le <strong>vert</strong>, mais que ne savez pas comment vous y prendre, sachez que les constructeurs offrent une gran<strong>de</strong> variété d’options <strong>vert</strong>es. C’est justement là où le bât pourrait blesser : avec un si grand choix, comment savoir si l’on fera le bon. Dans un mon<strong>de</strong> idéal, il y aurait les véhicules écologiques… et les autres. Mais dans la réalité, l’option <strong>vert</strong>e se présente sous différentes teintes, et il revient alors aux gestionnaires <strong>de</strong> parcs et à leurs organisations <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r laquelle sera la leur. Peut-on être totalement <strong>vert</strong>s ? Oui si, à la façon <strong>de</strong>s Amish, on troque la voiture pour la carriole. Mais si le <strong>vert</strong> foncé intégral n’est pas pour vous, alors il existe bien d’autres nuances parmi lesquelles choisir. Les véhicules électriques Le véhicule tout électrique (VE) est sans contredit le plus <strong>vert</strong> d’entre tous. Sans combustion, il génère zéro émission, zéro gaz à effet <strong>de</strong> serre et zéro pollution. Mais les détracteurs du VE vous diront que pour donner zéro sur toute la ligne, il faut tenir compte du facteur source d’électricité dans l’équation. Cela <strong>de</strong>vient possible si on vit et travaille au Québec, riche en électricité propre grâce à ses centrales hydroélectriques. Mais à ceux qui habitent ailleurs, où l’électricité provient <strong>de</strong> centrales au charbon, les puristes diront qu’ils ne font aucune faveur à l’environnement. Qu’ils soient entraînés uniquement par une batterie embarquée (comme la LEAF <strong>de</strong> Nissan), ou propulsés par un moteur à essence qui sert <strong>de</strong> source d’alimentation auxiliaire durant les longs trajets (Volt <strong>de</strong> Chevrolet), les VE sont appelés à changer la façon avec laquelle nous nous véhiculons, pour le travail comme pour les loisirs. Par Jack Kazmierski Les nuances <strong>de</strong> <strong>vert</strong> Il n’existe ni bonne, ni mauvaise façon d’imposer le virage <strong>vert</strong> à votre parc automobile. Chacun peut choisir la nuance <strong>de</strong> son choix dans le spectre maintenant proposé. Mais une question <strong>de</strong>meure : quelle nuance vous convient le mieux ? Ian Forsyth, chef <strong>de</strong> projet gestion <strong>de</strong> véhicules électriques pour Nissan Canada, reconnaît que le Nissan LEAF ne convient pas à tout le mon<strong>de</strong>. 28 L’Annuel <strong>vert</strong> <strong>de</strong> l’automobile <strong>2011</strong> ■ autosphere.ca Cependant, les VE sont loin d’être la réponse universelle à notre quête pour un paysage automobile entièrement <strong>vert</strong> ou pour réduire notre dépendance au pétrole. Ian Forsyth, chef <strong>de</strong> projet, véhicules électriques chez Nissan Canada, admet que la LEAF «n’est pas pour tout le mon<strong>de</strong>». D’ailleurs, les aspirants-propriétaires d’une LEAF <strong>de</strong>vront, avant <strong>de</strong> pouvoir en prendre possession, être qualifiés auprès d’un concessionnaire Nissan, qui évaluera <strong>de</strong> prime abord si la LEAF est faite pour eux. Alimentée par les 48 modules <strong>de</strong> la batterie au lithium-ion laminée compacte et un moteur synchrone <strong>de</strong> 80 kW à courant alternatif développant 107 chevauxvapeur offrant 207 lb-pi <strong>de</strong> couple, la LEAF parcourt 160 km avec une pleine charge... <strong>de</strong> là la raison d’être <strong>de</strong> l’évaluation préachat. Grâce à cette autonomie promise par Nissan, la LEAF (comme tout autre véhicule tout électrique, d’ailleurs) est le véhicule parfait pour se rendre au travail, aller à l’épicerie et faire les courses dans les environs. Mais si vous prévoyez utiliser la LEAF pour <strong>de</strong> longs trajets, alors ce véhicule n’est pas fait pour vous. Malgré l’attrait que peut représenter un véhicule sans émission, les acheteurs précoces d’un VE sont confrontés à un réel problème : une fois qu’il nous aura menés à <strong>de</strong>stination, le véhicule pourra-t-il faire le chemin du retour sur la même charge ? Cette préoccupation est telle qu’elle porte dorénavant un nom : l’angoisse <strong>de</strong> l’autonomie.
La Mitsubishi i-MiEV sera commercialisée pour séduire les banlieusards qui font la navette entre le travail et le foyer.
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