enseignement professionnel et formation modulaires ... - emcet 2

système d’évaluation des connaissances acquises. Cette évaluation s’eff ectue
généralement sous forme d’examens écrits ou parfois oraux, établis par chaque
université. Les matières (asignaturas) comprises dans le Curriculum sont les
suivantes:
I. Matières de tronc
commun (Asignaturas
troncales)
II. Matières obligatoires
(Asignaturas
obligatorias)
III. Matières optionnelles
(Asignaturas optativas)
IV. Matières de libre
choix (Materias de libre
elección)
Matières obligatoires dans tous les curricula débouchant sur un diplôme
offi ciel. Elles représentent 30 % des enseignements du premier cycle et
25% des enseignements du deuxième cycle.
Matières que l’étudiant doit obligatoirement suivre dans son université
pour son cursus.
Matières établies librement par l’université et parmi lesquelles l’étudiant
doit faire son choix.
Tous les cursus doivent consacrer au moins 10 % de leurs crédits à ce
type de matières. Ce sont des matières, séminaires ou autres activités
que l’étudiant peut choisir librement parmi l’off re de l’université ou d’une
autre université sous réserve d’une convention de réciprocité.
Autre formation professionnelle dispensée a l’université via une
organisation spécifi que
Chaque université doit dispenser un enseignement – de premier, deuxième
ou troisième cycle – adapté aux besoins du monde économique réel. Ce lien
entre enseignement et monde du travail est non seulement vital pour des
raisons pratiques, mais également souhaitable pour des raisons éthiques.
Selon certains universitaires, la fonction d’une université n’est pas de répondre
aux demandes du marché. Et nous sommes d’accord sur ce fait: l’université
n’a pas à répondre à chaque demande du marché. Voyons, par exemple, ce
qui peut se passer lorsque le marché du travail réclame des qualifi cations
professionnelles spécifi ques. Il y a quelques années, l’industrie électronique
recherchait constamment des ingénieurs en télécommunications. Encourager
les étudiants à s’inscrire dans cette fi lière universitaire n’aurait pas été la
meilleure réponse. Cela aurait même été une erreur désastreuse car lorsque
la bulle électronique a éclaté en 2000, il y aurait eu une suroff re chaotique.
Cependant, il ne sert à rien de se voiler la face: la réalité est que les étudiants
s’inscrivent à des cursus susceptibles de les aider à obtenir un emploi, mais les
programmes actuels ne correspondent pas aux attentes des entreprises.
Il est nécessaire d’adapter les programmes, non pas aux demandes
spécifi ques des entreprises, mais à des exigences générales qui permettraient
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