Numéro 72 | 25 novembre 2011 - Ville de Poissy

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Vie citoyenne Conseil municipal des enfants Première réunion des nouveaux élus Mercredi 9 novembre, le Maire Frédérik Bernard a reçu le nouveau Conseil municipal des enfants dans la salle du Conseil de l'hôtel de ville pour une cérémonie d’installation réunissant aussi les élus de la Ville et les parents. Le Pisciacais vous invite à revivre l’évènement en textes et en images. La première réunion du nouveau Conseil Municipal des Enfants s’est déroulée dans une ambiance studieuse mais non dénuée d’émotion. Accueillis à 15 h 30 par Jessica Dorlencourt, animatrice du CME, les enfants ont entamé leur nouvelle vie d’élu par une réunion de travail qui leur a permis de coucher sur papier les différentes actions à mettre en œuvre durant leur mandat. Après une séance de photos avec un photographe professionnel, ces derniers ont rejoint vers 18 h 30 la salle du Conseil pour entamer la session officielle, sous le regard ému de leurs proches. Ouverte par une allocution du Maire, qui a rappelé aux jeunes conseillers leurs responsabilités d’élu, la réunion s’est poursuivie par un tour de table durant lequel les enfants ont pris la parole pour expliquer pourquoi ils s’étaient présentés au CME. Ils ont ensuite décliné les propositions qui seront discutées dans le cadre de commissions, lesquelles devraient s’articuler autour des domaines de l’environnement, de la culture, des travaux, 10 Le Pisciacais n° 72 - 25 novembre 2011 de la solidarité, de la sécurité, des sports et de la communication. Au terme de la soirée, Frédérik Bernard leur a remis une écharpe aux couleurs du drapeau français ainsi qu’une petite mallette contenant des fournitures : un stylo, un cahier et un livret intitulé À la découverte de ta commune avant de conclure avec humour : «je vous remercie pour laqualité de cette présentation. Il va falloir que je revoie le budget, la mise en œuvre de toutes ces propositions risque de coûter cher !». Prochains rendez-vous Mercredi 7 décembre 2011 : visite de la mairie en compagnie de Frédérik Bernard et de Monique Metzger, adjointe au Maire déléguée à l’éducation et à la famille. Réunion de travail sur le fonctionnement du Conseil. Samedi 14 janvier 2012 : formation avec un intervenant extérieur sur les questions suivantes : qu’est-ce qu’un élu ? comment fonctionne une commune, comment gère-t-on un budget ? Les propositions des enfants «Je me suis présenté pour qu’il y ait moins de pollution, pour que la circulation soit moins difficile et pour que les transports en commun soient moins chers». Bilal, école La Fontaine «Il faut mettre plus de jeux dans la ville : des balançoires, des toboggans… On peut aussi rajouter plus de bibliothèques pour que les enfants empruntent davantage de livres». Chaïma, école Montaigne «Je veux mettre des écoles dans tous les pays pauvres, faire un skatepark à Beauregard, faire une bourse aux vêtements pour notre ville et entourer les terrains de jeux pour la sécurité des enfants». Kyliann, école Montaigne «J’ai quelques idées pour notre ville : mettre des aires de jeux supplémentaires, disposer des poubelles partout et les vider plus souvent, planter de la végétation, construire des espaces sportifs, refaire les trottoirs abîmés par les racines d’arbres, organiser des expositions». Anaïs, école La Fontaine «Je me suis présentée pour faire le lien entre la mairie et les écoles et faire plaisir à tous les enfants». Julia, école Molière «Je veux mettre plus d’hôpitaux et créer une carte de transports gratuite pour tous les enfants de Poissy». Audrey, école La Bruyère
Quartiers Beauregard et La Coudraie La renaissance du centre social André-Malraux Seize ans après sa création, le centre social André-Malraux a ouvert grand ses portes, le temps d’une soirée pour que le plus grand nombre puisse y admirer la rénovation du foyer. Le Maire Frédérik Bernard illustre ainsi la volonté de la municipalité d’insuffler une nouvelle dynamique sur les hauts de Poissy. Depuis le début de l’année, la municipalité a repris les rênes du centre social. Un nouveau Directeur doté d’une longue expérience dans le milieu socio-éducatif, Karim Eddoughmi, a pris ses fonctions en avril. Il a lancé un diagnostic structurel du bâti ainsi qu’un diagnostic fonctionnel. «L’objectif est, sur la base de ces deux leviers, de trouver la meilleure efficacité possible pour remplir notre mission, explique ce dernier. L’aménagement d’un foyer constitue le premier signal adressé à la population du quartier». Ce choix de commencer par la jeunesse n’est pas un hasard, il est dicté par une réelle volonté politique de la municipalité. Les jeunes et les enfants du quartier ont d’abord été questionnés de façon à connaître leurs attentes. Un projet de graff a été monté et l’on a fait appel à un intervenant extérieur qui était en train de créer son auto-entreprise dans le domaine de l’art urbain. L’idée s’est dégagée d’allier le sportif et le culturel à travers différentes personnalités emblématiques comme Gandhi, Mohamed Ali ou encore Bruce Lee. Les enfants mis à contribution Deux jeunes adultes sont venus bénévolement apporter leur concours à ce projet. Il y a Hicham Alaoui, professionnel de free-fight qui a pu faire montre d’une autre facette de sa personnalité : «personne ne savait que j’étais capable de dessiner». Il y a aussi Karim Hoummada, un féru d’art sous toutes ses formes, qui donne régulièrement de son temps pour «changer le quotidien des gens du quartier, leur apporter un peu de couleur et d’évasion» et pour qui «ça ne sert à rien d’apprendre sans partager». Le foyer du centre social André-Malraux est plus que jamais un lieu de vie, de partage et d’initiative pour les jeunes des quartiers Beauregard et La Coudraie. Frédérik Bernard : «retisser du lien social» «Notre ambition est de redonner au centre social une place centrale dans cet espace de vie que constitue le quartier, et un rôle moteur dans la redynamisation et l’intégration à part entière de Beauregard et La Coudraie dans la ville. Le nouveau projet social aura pour socle trois valeurs de référence que nous ne cessons de cultiver depuis trois ans : l’humanité, la solidarité et la démocratie. À une époque où certains se complaisent à dresser nos concitoyens les uns contre les autres, la mission du centre social est essentielle pour retisser du lien social et se protéger des égoïsmes et des tentations communautaristes». Les enfants du centre de loisirs ont été mis à contribution, ils ont décoré l’un des pans de mur de la salle. Des babyfoot, billards, jeux de société et coins télé - vidéo ont été installés. «Notre objectif est que les jeunes y viennent et surtout, y restent, déclare le directeur du centre social. Faire de ce foyer un lieu de vie, un endroit où seront portés des projets individuels et collectifs, à l’initiative des jeunes. Un lieu de démocratie participative permettant d’en faire de vrais citoyens à part entière». Ce n’est que le début. Une dynamique de territoire est désormais en marche. La prochaine étape est la finalisation d’un nouveau projet social. Elle sera effective en juin 2012. Le calendrier du projet social • Depuis septembre 2011 : entretiens et rencontres avec les habitants ; tissage de réseaux et partenariats. • Printemps 2012 : présentation du diagnostic aux élus et aux habitants ; définition d’objectifs déclinés en actions concrètes ; rédaction du projet social. • Juin 2012 : dépôt du projet social à la CAF ; en cas de validation, un agrément sera délivré pour les 4 prochaines années (2013 - 2016). Les jeunes adoptent leur nouveau foyer Pas besoin de les forcer. Les jeunes Pisciacais présents lors de l’inauguration ont déjà pris possession de l’espace. Avec grand plaisir. «Je ne venais pas souvent ici. Ça a changé, ça donne envie de revenir» confirme Jimmy, 13 ans. «Avant, la salle était vide et triste, maintenant, elle est magnifique !» s’exclame Khadija, 12 ans, avant de remarquer : «le centre social est plus fréquenté qu’avant. Ça permet d’y retrouver ses amis mais aussi d’en rencontrer de nouveaux». Observant les drapeaux de tous les pays du monde, dessinés au plafond, Yassine apprécie qu’ils soient «mélangés» et non pas séparés par continents. La dynamique Houleye, quant à elle, précise que «le directeur nous a demandé ce qu’on voulait avoir ici». Du haut de ses 10 ans, elle ajoute : «c’est mieux parce que si on ne communique pas, on ne peut pas savoir». «Nous y travaillons en concertation avec les habitants», affirme Karim Eddoughmi, très attaché aux valeurs collectives et de partage. Il cite une belle phrase d’André Malraux, l’homme qui a donné son nom à ce centre social : «Dans un univers passablement absurde, ce qu’il n’y a pas d’absurde, c’est ce que l’on peut faire pour les autres», tout en la complétant : «j’ajouterais que c’est ce que l’on peut faire ensemble». Une citation parfaitement représentative du projet que la Ville est en train de mettre en œuvre. • Centre social André-Malraux 25, avenue du Maréchal-Lyautey Tel. : 01 39 65 03 59 n° 72 - 25 novembre 2011 Le Pisciacais 11 Vie citoyenne
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