Faut-il prescrire les anti-inflammatoires non stéroïdiens à visée ...
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III) Résultats<br />
En 1989, aux Etats-Unis, l'autorisation de mise sur le marché de<br />
l'ibuprofène en sirop pédiatrique en tant qu'<strong>anti</strong>pyrétique et antalgique s'est<br />
basée sur <strong>les</strong> données de bonne tolérance d’études réalisées sur des petites<br />
cohortes d'enfants fébr<strong>il</strong>es. Précédemment, sa bonne tolérance avait été<br />
constatée dans le traitement de l'arthrite juvén<strong>il</strong>e.<br />
Par la suite, de nombreuses études se sont montrées rassurantes sur<br />
l’ut<strong>il</strong>isation générale de l’ibuprofène chez l’enfant.<br />
Ainsi, une revue de la littérature de Mars 2010 publiée dans <strong>les</strong> Anna<strong>les</strong> de<br />
Pharmacothérapie a répertorié 85 études comparant l'ibuprofène au paracétamol.<br />
Cinquante-quatre concernaient l'efficacité antalgique, 35 comparaient l'efficacité<br />
sur la baisse de la température et 66 la sécurité d'usage. La conclusion de cette<br />
revue était que « dans la plupart des cas », l'ibuprofène était plus efficace que le<br />
paracétamol pour le traitement de la douleur et de la fièvre, tant dans <strong>les</strong><br />
populations pédiatriques qu'adultes, <strong>les</strong> deux médicaments étant aussi « sûrs »<br />
l'un que l'autre [39].<br />
Nous allons donc reprendre certaines de ces études pour voir <strong>les</strong> critères<br />
d'évaluation qu'el<strong>les</strong> ont ut<strong>il</strong>isées.<br />
1. Données pharmacologiques<br />
1.1. Evaluer la posologie optimale<br />
Il s’agit de la posologie d’ibuprofène qui permet d’obtenir la « me<strong>il</strong>leure<br />
efficacité » <strong>anti</strong>pyrétique, pour le minimum d’effets secondaires (qui peuvent être<br />
dose-dépendants, au niveau digestif en particulier).<br />
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