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Faut-il prescrire les anti-inflammatoires non stéroïdiens à visée ...

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d'inhalation. Pour l'éviter, <strong>il</strong> faut mettre l'enfant en PLS dès la phase tonico-<br />

clonique passée.<br />

En résumé, la gravité potentielle d'une CCH est liée <strong>à</strong> son évolution, rare,<br />

vers un état de mal. Ainsi, une crise durant plus de 5 minutes a peu de chance<br />

de céder spontanément et nécessite l'administration la plus précoce possible de<br />

diazépam en intra-rectal soit par <strong>les</strong> parents s'<strong>il</strong>s ont le traitement <strong>à</strong> disposition<br />

et qu'<strong>il</strong>s ont été formés <strong>à</strong> l'administrer (en cas de récidive de CCH) soit par le<br />

médecin intervenant en urgence. Dans ce cas, <strong>il</strong> faut aussi faire baisser la fièvre.<br />

L'hyperthermie maligne<br />

Il s'agit d'un syndrome touchant <strong>les</strong> enfants de moins de 2 ans décrit en<br />

France dans <strong>les</strong> années 1970 chez des enfants présentant initialement un tableau<br />

de fièvre virale banale et dans un second temps, une hyperthermie majeure (41<br />

voire 42°C) avec défa<strong>il</strong>lance multiviscérale. Le taux de guérison n’était que de 15<br />

<strong>à</strong> 20 %, avec dans <strong>les</strong> autres cas, le décès ou des séquel<strong>les</strong> sévères.<br />

La physiopathologie de ce syndrome se rapproche de l'hyperthermie<br />

maligne due <strong>à</strong> certains anesthésiants dans de rares pathologies musculaires<br />

(myopathie <strong>à</strong> cores centraux) ou d'un « coup de chaleur ». On retrouve une<br />

nécrose tissulaire et des lésions de CIVD au niveau des organes.<br />

Suite aux enquêtes épidémiologiques, <strong>il</strong> fut déterminé que cette pathologie<br />

survenait chez des nourrissons qui avaient présenté une fièvre banale mais qui<br />

avaient été trop couverts, maintenus dans une pièce chaude, et insuffisamment<br />

hydratés [18].<br />

Les <strong>anti</strong>pyrétiques et <strong>les</strong> méthodes de refroidissement externe prennent<br />

alors toute leur valeur. Depuis que <strong>les</strong> mesures préventives sont bien expliquées<br />

aux parents, <strong>les</strong> cas d'hyperthermie maligne liée <strong>à</strong> la fièvre sont devenus rares.<br />

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