22.06.2013 Views

Faut-il prescrire les anti-inflammatoires non stéroïdiens à visée ...

Faut-il prescrire les anti-inflammatoires non stéroïdiens à visée ...

Faut-il prescrire les anti-inflammatoires non stéroïdiens à visée ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

enfants ayant eu une première CCH. Lors des épisodes de fièvre ultérieurs, <strong>les</strong><br />

enfants étaient placés soit dans un groupe recevant de l'ibuprofène dès<br />

l'apparition de la fièvre et jusqu'<strong>à</strong> 24 heures d'apyrexie, soit dans un groupe<br />

recevant un placebo. Le risque de survenue d'une deuxième crise n’a pas été<br />

plus faible dans le groupe recevant l’ibuprofène, alors que la fièvre était<br />

significativement moins élevée dans ce groupe [12].<br />

De même, en 2009, une étude Finlandaise n'a pas trouvé de différence<br />

dans le risque de récurrence d'une CCH entre des enfants recevant du<br />

paracétamol, de l'ibuprofène ou un placebo lors des épisodes de fièvre [13].<br />

Actuellement, on ne sait pas précisément expliquer cette inefficacité des<br />

<strong>anti</strong>pyrétiques dans la prévention des CCH. Les études actuel<strong>les</strong> s'orientent vers<br />

le rôle de l'IL-1 dans la survenue des CCH, cytokine sur laquelle ni le paracétamol<br />

ni <strong>les</strong> AINS n'auraient d'influence [14].<br />

Les <strong>anti</strong>pyrétiques peuvent donc être prescrits aux enfants ayant déj<strong>à</strong> eu<br />

une CCH dans le but d'améliorer leur confort au moment des pics fébr<strong>il</strong>es, mais<br />

sans prétendre toujours pouvoir empêcher la survenue d'une récurrence.<br />

Les <strong>anti</strong>convulsivants<br />

<strong>Faut</strong>-<strong>il</strong> donner un traitement <strong>anti</strong>ép<strong>il</strong>eptique préventif?<br />

Au début des années 1980, plusieurs études ont montré l'efficacité d'un<br />

traitement continu par phénobarbital ou valproate de sodium pour empêcher la<br />

récurrence d'une CCH. Ces traitements ne sont pas recommandés dans cette<br />

indication en raison de leurs effets secondaires trop importants (sédation, toxicité<br />

hépatique, etc...) par rapport au bénéfice attendu dans une CCH simple [15].<br />

Mais dans <strong>les</strong> cas <strong>à</strong> fort risque de récurrence : troisième ou quatrième épisodes<br />

de CCH, antécédents fam<strong>il</strong>iaux, ép<strong>il</strong>epsie sous-jacente suspectée (anomalies <strong>à</strong><br />

l’EEG), crise un<strong>il</strong>atérale prolongée, un traitement par valproate de sodium jusqu’<strong>à</strong><br />

20

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!