Faut-il prescrire les anti-inflammatoires non stéroïdiens à visée ...
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<strong>les</strong> proches, s'<strong>il</strong> s'agit d'une crise complexe et s'<strong>il</strong> y a des troub<strong>les</strong> du<br />
développement psychomoteur. La CCH ne prédispose pas <strong>à</strong> une ép<strong>il</strong>epsie<br />
ultérieure mais survient plus souvent chez un enfant prédisposé <strong>à</strong> être<br />
ép<strong>il</strong>eptique.<br />
L'ép<strong>il</strong>epsie temporale est une entité particulière d'ép<strong>il</strong>epsie, rare mais<br />
redoutée car elle est le plus souvent rebelle aux traitements médicamenteux, et<br />
de diagnostic diffic<strong>il</strong>e (pas de mouvements anormaux ni de perte de<br />
connaissance le plus souvent, mais mâchonnement, bâ<strong>il</strong>lement, perte de contact<br />
qui peuvent égarer le diagnostic). La cause principale de cette forme est la<br />
sclérose mésio-temporale, qui pendant longtemps passait pour être une séquelle<br />
d'état de mal fébr<strong>il</strong>e.<br />
La séquence état de mal fébr<strong>il</strong>e – ép<strong>il</strong>epsie temporale rebelle concerne un<br />
enfant sur 150000, avec un temps de latence entre <strong>les</strong> deux. Les études récentes<br />
montrent néanmoins que <strong>les</strong> lésions créées par l'état de mal peuvent modifier le<br />
seu<strong>il</strong> ép<strong>il</strong>eptogène, mais ne suffisent pas <strong>à</strong> déclencher l'ép<strong>il</strong>epsie temporale. Il<br />
existe le plus souvent une autre lésion associée du lobe temporal.<br />
Prévention des CCH<br />
Considérant le caractère anxiogène de la CCH et dans de très rares cas, le<br />
risque de séquel<strong>les</strong>, de quels moyens disposons-nous pour empêcher sa<br />
survenue? Le plus souvent, la CCH inaugure l'épisode fébr<strong>il</strong>e et <strong>il</strong> est très diffic<strong>il</strong>e<br />
de donner un traitement préventif en <strong>anti</strong>cipant la fièvre.<br />
Les <strong>anti</strong>pyrétiques<br />
Plusieurs études ont <strong>à</strong> présent montré que <strong>les</strong> <strong>anti</strong>pyrétiques n'empêchent<br />
pas la survenue de CCH.<br />
Ainsi, cette étude Hollandaise de 1998 a permis de suivre sur 1 an des<br />
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