des techniques du son des techniques du son - Dunod
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© <strong>Dunod</strong>. La photocopie non autorisée est un délit.<br />
CHAPITRE 2–LES SOURCES ACOUSTIQUES<br />
surtout sensible avec les instruments à anches dont le spectre comporte un grand<br />
nombre de composantes. Pour les flûtes, il est perçu au travers <strong>des</strong> variations<br />
d’intensité <strong>du</strong> fondamental.<br />
Plaques et membranes<br />
On connaît depuis Chladni (1840) les mo<strong>des</strong> vibratoires <strong>des</strong> plaques de formes<br />
simples (figure 2.11). La recherche bénéficie aujourd’hui de visualisations obtenues<br />
par interférométrie holographique (figure 2.12) et de la modélisation par la méthode<br />
<strong>des</strong> éléments finis. Toutefois, les conditions d’excitation <strong>son</strong>t fort éloignées de la<br />
réalité <strong>du</strong> jeu instrumental. Des recherches ont été faites récemment sur le violon<br />
et sur la guitare [4]. Les déformées obtenues par holographie font apparaître un<br />
grand nombre de lignes nodales en hautes fréquences (> 800 Hz) suggérant un<br />
rayonnement multipolaire s’atténuant très vite avec la distance et très peu efficace<br />
dans un axe perpendiculaire à la table, or la guitare émet bien jusqu’à 2 500 Hz<br />
au moins !<br />
Figure 2.11 — Mise en évidence <strong>des</strong> mo<strong>des</strong> propres de la membrane<br />
d’une timbale par la méthode de Chladni d’après Th. Rossing*.<br />
Une poudre fine ayant été répan<strong>du</strong>e sur la membrane on excite celle-ci<br />
à toutes les fréquences <strong>du</strong> spectre. Pour certaines fréquences la poudre<br />
se concentre en lignes nodales circulaires ou diamétrales où la vibration est quasi nulle.<br />
À chaque mode propre correspond une fréquence de ré<strong>son</strong>ance de la peau que l’on pourra,<br />
ou non, retrouver dans le spectre de l’instrument, selon l’endroit où il est percuté.<br />
* (Pour la Science – Janvier 1983).<br />
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