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des techniques du son des techniques du son - Dunod

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LE LIVRE DES TECHNIQUES DU SON<br />

56<br />

La vibration <strong>des</strong> parois est très faible, et, sauf exception, (certains pavillons de<br />

trompe de chasse et de trombone), sa contribution au rayonnement est tout à<br />

fait négligeable. Pour un preneur de <strong>son</strong>, le cas le plus simple est celui <strong>des</strong> instruments<br />

à un seul orifice : bourdon, flûte de pan, les cuivres (trompette, trombone,<br />

cor, tuba) et voix humaine. Cette dernière présente toutefois une difficulté<br />

supplémentaire puisque l’orifice de sortie est variable dans le temps, en forme et<br />

en section ! (figure 2.24).<br />

Dès que deux orifices et plus <strong>son</strong>t ouverts, la question <strong>des</strong> phases relatives <strong>des</strong> sources<br />

est à considérer. Il n’est pas possible ici de rentrer dans le détail d’autant que les<br />

rapports de phase varient avec le régime de fonctionnement <strong>du</strong> tuyau (fondamental,<br />

octave…). Mais il faut savoir qu’il existe de très gran<strong>des</strong> variations le long de<br />

l’axe <strong>du</strong> tuyau, surtout si l’on est très près <strong>des</strong> trous ouverts.<br />

La notion de « fréquence de coupure » mise en évidence par Benade [1] peut apporter<br />

d’intéressants renseignements aux preneurs de <strong>son</strong>. Prenons l’exemple d’un tuyau<br />

conique. Le relevé de la courbe d’impédance à l’entrée <strong>du</strong> tuyau montre (figure 2.10)<br />

Figure 2.10 — Courbe d’impédance d’un tuyau conique<br />

et fréquence de coupure d’après A.-H. Benade.<br />

Les basses fréquences <strong>du</strong> spectre, correspondant aux pics de la courbe d’impédance,<br />

se réfléchissent à l’intérieur <strong>du</strong> tuyau au niveau <strong>des</strong> trous ouverts les plus proches<br />

de l’excitateur. On peut les capter en A. En B, la série <strong>des</strong> trous ouverts<br />

se comportant comme un filtre, on ne capte plus, pratiquement,<br />

que les fréquences <strong>du</strong> spectre supérieures à la fréquence de coupure.<br />

une série de pics de ré<strong>son</strong>ance dont la hauteur et la position <strong>son</strong>t caractéristiques<br />

de la géométrie de ce tuyau. Ils <strong>son</strong>t en nombre limité. Un tuyau percé de trous se<br />

comporte comme un filtre passe-haut dont la fréquence de coupure varie avec le<br />

nombre de trous ouverts. Très près <strong>du</strong> tuyau le champ acoustique rayonné par<br />

l’instrument est extrêmement variable avec la fréquence émise. Ce phénomène est

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