des techniques du son des techniques du son - Dunod
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CHAPITRE 2–LES SOURCES ACOUSTIQUES<br />
est qu’il donne rapidement, sous une forme condensée et facilement interprétable<br />
une grande quantité d’informations raccordables avec les données perceptives. Son<br />
emploi est particulièrement bien adapté à l’étude <strong>du</strong> timbre et à l’analyse de la parole,<br />
domaines où l’information est contenue dans les formes acoustiques temporelles<br />
pour lesquelles sa représentation est bien adaptée. Dans la phase exploratrice d’une<br />
étude, le <strong>son</strong>agramme fournit <strong>des</strong> informations globales sur le <strong>son</strong> qui permettent de<br />
prévoir <strong>des</strong> analyses plus ponctuelles en connaissance de cause.<br />
2.1.3 Quelques <strong>son</strong>s instrumentaux typiques<br />
La figure 2.3 nous donne l’image <strong>son</strong>agraphique de <strong>son</strong>s instrumentaux représentatifs<br />
<strong>des</strong> principales catégories mentionnées dans les tableaux.<br />
On identifie instantanément les composantes <strong>du</strong> spectre figurées par <strong>des</strong> traits<br />
horizontaux, équidistants lorsqu’il s’agit d’harmoniques (classe II) et les bruits<br />
représentés par <strong>des</strong> nuages de points diffus pour les bruits d’écoulement ou de<br />
souffle, ou condensés dans un trait vertical pour les bruits de percussion.<br />
Figure 2.3 — Représentation schématique de l’image <strong>son</strong>agraphique<br />
de quelques <strong>son</strong>s types. En haut, <strong>son</strong>s harmoniques (classe II). La hauteur d’un <strong>son</strong><br />
harmonique est donnée sur un <strong>son</strong>agramme en échelle linéaire par l’équidistance <strong>des</strong> raies<br />
spectrales. Le nombre <strong>des</strong> raies, leurs intensités relatives, tra<strong>du</strong>ites par la noirceur<br />
et la largeur <strong>des</strong> traits contribuent à la <strong>son</strong>orité. Les phénomènes rapi<strong>des</strong> se pro<strong>du</strong>isant<br />
au début <strong>des</strong> <strong>son</strong>s (flûte, cor, violon) contribuent grandement à la reconnaissance <strong>du</strong> timbre.<br />
En bas, <strong>son</strong>s inharmoniques (classe I). Tous montrent un transitoire d’attaque bref<br />
(trait vertical) et « bruyant ». On reconnaît instantanément les <strong>son</strong>s quasi-harmoniques<br />
de hauteur bien définie (guitare, piano) ou les bruits colorés (cymbales, tambour).<br />
Il est bien enten<strong>du</strong> que ces exemples fortement schématisés montrent, comme le<br />
fait une caricature, les caractéristiques saillantes de chaque catégorie de <strong>son</strong>, mais<br />
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