Revue belge de numismatique et de sigillographie

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dans aucun diminutif qui me soit connu. Sa fabrique est
barbare, son flan étroit, son poids faible. Un ou deux S,
tournés soit à droite, soit à gauche, sont ajoutés entre
les jambes du cheval disloqué, dont la gorge est fourchue,
la tète longue, et qui marche des pieds de devant et de
derrière sur le signe trifolié. Une autre adjonction aux
accompagnements ordinaires consiste en un globule entouré
d'un cercle pointillé au-dessous du nez du cheval. La face
convexe porte le double fourchon posé comme il l'est sur
les globeuses de cuivre. (PI. XVI, n"' 64 à 71.)
Cette troisième et dernière variété des statères dits
unitypes, est parfaitement constituée. Tous ses caractères
la disent née dans les derniers temps de l'autonomie belge.
Je ne la crois pas morinienne, je n'y vois pas l'indication
d'un monnayage spécial à l'une des tribus des Morins; je ne
la regarde pas comme l'expression dune décroissance
successive dans le monnayage de cette nation. Je l'attribue
plutôt à l'une des peuplades de race germaine, dont la
fabrication monétaire a été inspirée par celle des nations
celto-belges. Je ne fais toutefois aucune proposition d'attri-
bution spéciale ; je classe les pièces qui constituent cette
troisième variété, à la suiledes autres globeuses; elles sont
de la même lignée.
L'invariabilité presque complète des types dans les divers
groupes monétaires et dans leurs variétés, m'amène à con-
sidérer comme des imitations étrangères, plutôt que comme
des variétés moriniennes, les modifications typiques isolées
fabrique que les autres; ils portent presque toujours deux S. (PI. XVI,
nos 70 et 71.)