Revue belge de numismatique et de sigillographie

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« la littérature, les mœurs, les lois, l'industrie. Plus de
« voies directes de communication; celles léguées (sic)
« par l'administration romaine, et qu'avaient entretenues,
« tant bien que mal, les rois francs, furent systématique-
« ment abandonnées, livrées à la charrue ou coupées de
u barres et d'embuscades pour rançonner les passants. Une
« législation féroce , basée sur le caprice du fort, fut
« adaptée à chaque lambeau du territoire. Non rassasiés
« d'avoir fait autant d'officines de faux-monnayeurs des
« ateliers d'oîi étaient jusque-là sorties des espèces métal-
«c liques d'une valeur loyale, les barons laïques et ecclé-
« siastiques fabriquèrent des poids et des mesures arbitraires
« pour voler leurs sujets. Les instincts brutaux des pre-
« miers âges du monde furent dépassés : Gain se con-
« tenta d'assommer Abel ; il ne le saigna pas aux quatre
« membres, au son de la lugubre psalmodie du chant gré-
« gorien. » (Page vi.)
M. Fillon n'en est pas seulement à détester le moyen âge,
« son style étique et maladif et la psalmodie grégo-
rienne » ; ses haines sont nombreuses et variées. Il semble
surtout avoir pris en grippe cette pauvre madame de
Pompadour
»t avec ses robes à bouquets jetés, retroussées,
et ses boudoirs peints à je vous le donne en
dix. Un genre de peinture que les Van Eyck n'ont pas
inventé : peints à l'essence de cantharides !!
Une lettre fort intéressante de notre illustre Lelewel sert
d'introduction à l'ouvrage, dont elle a suscité l'idée. Cette
lettre a été « un peu retouchée, quant au slyle » ; l'au-
teur a soin de nous en prévenir, et l'on est fort tenté de
mettre au compte de M. Fillon la phrase suivante : « de