Revue belge de numismatique et de sigillographie
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— 36:2 — a. BERTRANN, buste de l'évêque, tourné à gauche, la tête nue, les mains jointes; il porte un collier. jRev. ME- TE-NS-IS, dans les cantons d'une croix à branches larges et évidées, sur laquelle est posée une main bénissant. (Saulcy, fig. 105 et suiv.) b. Même type, le cou est nu. c. Même type, une petite rosace derrière la tète du prélat. d. Même type, un point dans les deux premiers cantons du revers. e. Même type, un point dans le premier canton du revers. f. Même type, un besant dans le premier canton du revers. g. Même type, un besant dans le deuxième canton du revers. Le poids moyen de chacune de ces pièces est de gr. 0.7S0 environ. h. Une dernière variété diffère des précédentes par le poids, qui n'est que de gr. 0.6S0, et par le module, nota- blement plus petit. A" Plusieurs deniers appartiennent à Pierre de Brixey, qui occupa le siège de Toul, de 1168 à 1191. Les mon- naies de ce prélat, moins fréquentes que celles de Ber- iram, se rencontrent cependant encore assez facilement en Lorraine; elles témoignent, comme celles frappées à Metz, à la même époque, ainsi qu'à Verdun, de l'activité remarquable donnée, dans le xii" siècle, aux monnayeurs des trois évêchés. Aux variétés indiquées par M. Robert, dans sa Descrip-
— 565 — tion des monnaies des évêques de Tout, nous avons à en ajouter quelques autres. a. PET-RVS, grènetis au pourtour. L'évêque à mi- corps, tourné à gauche. Rev. TVL-LI, main tenant une crosse. (Robert, pi. III, fîg. 4.) Poids : gr. 0.650. 6. Variété de coin. PETRVS. (Robert, pi. III, fig. 5.) c. Variété de coin : une rosace commence la légende du revers. Poids : gr. 0.620. M. Robert n'a connu que l'obole correspondant à ce dernier. d. Variété de coin : une étoile devant la figure de révêque. Poids : gr. 0.700. 5° Deux de nos pièces sont de Berthe, épouse du duc de Lorraine, Mathieu!". Les monnaies de Berthe sont géné- ralement rares, et leur existence n'est réellement bien établie, que depuis la découverte du trésor de Charmes. (Conf., Mémoire de VJcadémie de Stanislas, 1840.) Elles présentent avec les pièces fabriquées à Metz, vers la même époque, une analogie tellement frappante, qu'on a long- temps attribué à Bertram plusieurs pièces qui, aujour- d'hui, sont reconnues comme ayant été émises par des personnages différents. Ainsi, M. de Saulcy, dans sa savante Description des monnaies des évêques de Metz, classe parmi les monnaies de Berlram une pièce qui, en réalité, appartient à Berthe de Souabe (Supplém., fîg. 109)j il range également au nombre des pièces frappées par le même prélat, ou par son successeur, Conrad de Scharphenneck, deux autres variétés, décrites sous les fig. HO et H 2, et qui doivent être restituées à Pierre de Brixcy. Une pareille confusion était non-seulement possible, mais inévitable à
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a. BERTRANN, buste <strong>de</strong> l'évêque, tourné à gauche, la<br />
tête nue, les mains jointes; il porte un collier. jRev. ME-<br />
TE-NS-IS, dans les cantons d'une croix à branches larges<br />
<strong>et</strong> évidées, sur laquelle est posée une main bénissant.<br />
(Saulcy, fig. 105 <strong>et</strong> suiv.)<br />
b. Même type, le cou est nu.<br />
c. Même type, une p<strong>et</strong>ite rosace <strong>de</strong>rrière la tète du<br />
prélat.<br />
d. Même type, un point dans les <strong>de</strong>ux premiers cantons<br />
du revers.<br />
e. Même type, un point dans le premier canton du<br />
revers.<br />
f. Même type, un besant dans le premier canton du<br />
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g. Même type, un besant dans le <strong>de</strong>uxième canton du<br />
revers.<br />
Le poids moyen <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces pièces est <strong>de</strong> gr. 0.7S0<br />
environ.<br />
h. Une <strong>de</strong>rnière variété diffère <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes par le<br />
poids, qui n'est que <strong>de</strong> gr. 0.6S0, <strong>et</strong> par le module, nota-<br />
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A" Plusieurs <strong>de</strong>niers appartiennent à Pierre <strong>de</strong> Brixey,<br />
qui occupa le siège <strong>de</strong> Toul, <strong>de</strong> 1168 à 1191. Les mon-<br />
naies <strong>de</strong> ce prélat, moins fréquentes que celles <strong>de</strong> Ber-<br />
iram, se rencontrent cependant encore assez facilement<br />
en Lorraine; elles témoignent, comme celles frappées à<br />
M<strong>et</strong>z, à la même époque, ainsi qu'à Verdun, <strong>de</strong> l'activité<br />
remarquable donnée, dans le xii" siècle, aux monnayeurs<br />
<strong>de</strong>s trois évêchés.<br />
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