Revue belge de numismatique et de sigillographie

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Le grand relief ovoïde de cette seconde variété (pi. XII
et XV, n"' 49 à 63), parfois chargé d'une baguette simple
de forme, quoique recourbée, laisse voir assez fréquemment,
auprès de lui, les signes nés de la transformation des che-
veux de la tète divine, soit du sommet, soit des boucles
voisines de l'oreille. Le cheval posé sur la face concave est
celui dont la gorge touche au corps bien plus souvent par
une surface arrondie que par une fourchure, et qui pose ses
pieds de devant et de derrière sur le symbole tridenté ou
trifolié. Les signes ordinaires l'accompagnent avec leur
position relative; toutefois auprès de l'oreille, il n'existe
méthodiquement, sur certains exemplaires, qu'un seul
globule au lieu de deux; sur un assez grand nombre
d'exemplaires, l'une des baies de la branche du gui est
entourée d'un cercle pointé, enfin très-exceptionnellement
la branche fructifère est décomposée et le globule du
dessus de l'oreille du cheval est transformé en cercle.
A ces statères, où l'alliage d'argent est souvent prédo-
minant, au point même de lui mériter parfois le nom
d'électre (*), appartiennent, sans doute comme diminutifs,
des quarts aussi très-fréquents dans la Morinie, et qui sem-
blent avoir été imités par les nations de race germaine (') ;
ils portent un chêne dont les trois racines naissent de
geance, non-seulement à me communiquer la belle trouvaille passée
entre ses mains , mais à me céder quelques exemplaires des pièces qui
la composaient.
(') Deux de ces statères, où l'argent domine beaucoup, ont été trouvés
en bêchant l'ex-jardin des dames de Sainte-Catherine, à Saint-Omer.
(*) Ces imitations viennent à l'appui de ma pensée, de regarder res
quarts de stalère globeux comme postérieurs aux autres.