Revue belge de numismatique et de sigillographie
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— 230 — QUELQUES JETOIVS HISTOIM
— 231 — que l'on voit sur quelques pièces de celte époque, est debout derrière un homme qui semble ramper. Dans le champ, des pensées, la fleur de Philippe de Clèves. Le sens précis de cette allégorie nous échappe. Rev. Pï^aiilP? • DS • GCIiSVGIS • P)^S? • DO! CCIiSVSS • Armoiries à cinq quartiers : Clèves, la Marck et Bourgogne, entre deux pensées. N° 2. Àv. ISrrmOIRS • POVR • liS • • BVRSTÎV 1497. Un bouquet de pensées; sur le ruban qui lie les fleurs, la devise 2Ï I2ÎM2ÎIS. Rev. 2î • I2ÎM2ÏIS • 2Î • I2ÎM2ÎIS • 2Î • ITTMTÎIS • Les armoiries de Clèves et de la Marck, avec l'écu de Bourgogne, en abîme. Philippe de Ravenstein, de la maison de Clèves, était arrière-petit-fils de Jean sans Peur, par son aïeule, et du roi Jean de Portugal, par sa mère, Béatrix de Portugal, fille de l'usurpateur, Pierre de Coïmbre. Philippe avait été élevé à la cour de Bourgogne, où l'on disait qu'il était aimé de Marie de Bourgogne, sa cousine; « mais, Philippe était sans puissance, dit M. Kervyn de Leltenhove, dans son Histoire de Flandre, et l'on était bien loin des temps où l'on avait vu un de ses ancêtres arriver seul, dans une barque traînée par un cygne pour délivrer une jeune orpheline menacée par ses ennemis. » 11 est à jamais regrettable que la puissance ait manqué à Philippe, puisque, en celte occurrence, elle lui était absolument nécessaire. Les provinces belges ont appris à connaître plus tard le prix de la puissante alliance autrichienne, apportée en dot à l'héritière de Bourgogne, par le changeant et machiavé- lique Maximilicn d'Autriche, à qui le sire de Ravenstein
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que l'on voit sur quelques pièces <strong>de</strong> celte époque, est<br />
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précis <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te allégorie nous échappe.<br />
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CCIiSVSS • Armoiries à cinq quartiers : Clèves, la<br />
Marck <strong>et</strong> Bourgogne, entre <strong>de</strong>ux pensées.<br />
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1497. Un bouqu<strong>et</strong> <strong>de</strong> pensées; sur le ruban qui lie les<br />
fleurs, la <strong>de</strong>vise 2Ï I2ÎM2ÎIS.<br />
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Les armoiries <strong>de</strong> Clèves <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Marck, avec l'écu <strong>de</strong><br />
Bourgogne, en abîme.<br />
Philippe <strong>de</strong> Ravenstein, <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> Clèves, était<br />
arrière-p<strong>et</strong>it-fils <strong>de</strong> Jean sans Peur, par son aïeule, <strong>et</strong> du<br />
roi Jean <strong>de</strong> Portugal, par sa mère, Béatrix <strong>de</strong> Portugal,<br />
fille <strong>de</strong> l'usurpateur, Pierre <strong>de</strong> Coïmbre. Philippe avait<br />
été élevé à la cour <strong>de</strong> Bourgogne, où l'on disait qu'il était<br />
aimé <strong>de</strong> Marie <strong>de</strong> Bourgogne, sa cousine; « mais, Philippe<br />
était sans puissance, dit M. Kervyn <strong>de</strong> Leltenhove, dans<br />
son Histoire <strong>de</strong> Flandre, <strong>et</strong> l'on était bien loin <strong>de</strong>s temps<br />
où l'on avait vu un <strong>de</strong> ses ancêtres arriver seul, dans une<br />
barque traînée par un cygne pour délivrer une jeune<br />
orpheline menacée par ses ennemis. » 11 est à jamais<br />
regr<strong>et</strong>table que la puissance ait manqué à Philippe, puisque,<br />
en celte occurrence, elle lui était absolument nécessaire.<br />
Les provinces <strong>belge</strong>s ont appris à connaître plus tard le<br />
prix <strong>de</strong> la puissante alliance autrichienne, apportée en dot<br />
à l'héritière <strong>de</strong> Bourgogne, par le changeant <strong>et</strong> machiavé-<br />
lique Maximilicn d'Autriche, à qui le sire <strong>de</strong> Ravenstein