Revue belge de numismatique et de sigillographie

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Brée, dans le comté de L002, par Arnold d'Oreye, seigneur
de Rummen et prétendant de Looz, pendant la lutte
héroïque qu'il soutint contre le prince de Liège pour reven-
diquer ses droits. Ce blanc est sans doute la dernière
monnaie que fit frapper le seigneur de Rummen dont le
château fut complètement détruit en 1365, et qui mourut
à Liège, en 1 570, après avoir accepté de l'évêque une pen-
sion viagère de 3,000 florins, en échange de l'abandon de
ses droits sur le pays de Looz.
Les esterlins de la collection de S. A. S. le duc d'Aren-
berg viennent, au contraire, ouvrir la série si riche et si
belle des pièces frappées par Arnold de Rummen. Leur
type les rapporte aux premières années de son règne,
peut-être même à l'époque où il obtint, conjointement avec
sa mère, Jeanne de Looz, l'investiture du fief de Rummen,
en 1331.
La bizarrerie des légendes, ordinaire aux monnaies de
Rummen, a, comme toujours, pour motif, de servir de
trompe-l'œil et de faire ressembler d'autant mieux la copie
à l'original. Le W et le Y introduits dans les mots Emoi-
dus et dominus sont là pour simuler EdWardus et
HYbernie. Il n'est pas besoin de faire remarquer que
Moneta Ruminorum, pour monnaie de Rummen, rappelle
une ancienne croyance populaire qui attribuait aux Romains
l'origine de cette localité. Sur d'autres monnaies posté-
rieures, on a employé la forme plus correcte de Moneta
Romanorum. Au reste, la fin de la légende, qui s'arrête
aux lettres OR, servait très-bien à imiter les pièces anglaises
avec CIVI I
profiter.
TAS
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CAN
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TOR,
et on s'est empressé d'en