Revue belge de numismatique et de sigillographie

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.erre r«,is.e„ce de sacrinces religieux selon le rite usi.é
Clans la Samolhrace (*j.
Le lien le plus fort entre les Morins, les Atrébates et les
Celto-Bretons, était celui de la religion. Une communauté
de doctrine les unissait intimement e). Ensemble ils pro-
fessaient le druidisme avec la sévérité dont leurs croyances
pnmitives le pénétraient. Ce culte pratiqué en Angleterre
par les descendants des Galls et des Belges, était là l'expres-
sion de la civilisation la moins informe ^ contrairement
a ce qu. avait lieu dans la Gaule, où le druidisme ne
marcha pas longtemps avec le progrés social, représenté
bientôt par le polythéisme grec et ensuite romain.
En Angleterre, le druidisme avait l'avantage sur les
cultes qui lui étaient opposés, chez des peuples si peu
avancés en civilisation, qu'au temps de Jules César ils
n'ensemençaient pas leurs terres, étaient vêtus de peaux et
vivaient du lait et de la chair de leurs troupeaux {*). C'est
Irlandais parlent une langue particulière, ayant quelques rapports avec
le kymry, le erse et le bas-breton. Le colonel Valencey, dans son Essai
sur l'antiquité de la langue irlandaise, prétend y retrouver les mots de
l'ancien langage punique. Quelques savants irlandais ont prétendu que
l'ancien alphabet irlandais était d'origine phénicienne. Un mélange de
langue dut avoir lieu en Irlande, puisque des peuples de race celtique
s'y établirent.
{') Lib. IV; V9y. aussi Diodore de Sicile, lib. V, p. 2U.
P) César et Tacite. Ce dernier dit : Eorum sacra deprehendas super-
tilionum persuasione. [Agricolœ vila, c. -12.)
(^j Eœ his omnibus longé sunt humanissimi qui Cantium habitant;
quœ regio est maritima omnis neque multum à gallica differunt consuetudine.
(C^sar, lib. V, c. U.)
n C^SAR, lib. V. Voy. aussi Pomponius Mêla, lib. Ill.c. 3; Tacite,
Annales, lib. XIV, c. 30; Histoires, lib. IV, c. 54; Strabon, lib. IV.
Cet auteur attribue aussi une grande barbarie aux peuples de l'Irlande.