Revue belge de numismatique et de sigillographie

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par un nombre assez borné de dynasties. Les plus anciennes
dates en chiffres se trouvent sur des monnaies ortoquides
des années 614 et 615 de l'hégire : elles deviennent plus
fréquentes à partir du vnf siècle.
PI. III:
Un. Souvent avec la terminaison féminine ^^^Jhdah;
au masculin ^^^ Ahad.
Deux. j^~J^ Itsnataïni ou j^~j Tsintaïni, au féminin;
,^1 Itsnaini, au masculin.
Trois, >J>1j et vJ:_3-^j Tsalats et Tsalâts, au féminin; Ij^
Tsalâtsat, au masculin.
Quatre, si.>y\ Ârba, au féminin; isoj! Arbaat, au masculin.
Cinq, jT^ Khams, féminin; L^-^^ Khamsat, masculin.
Six, vJ!-^^ sut, au féminin ; I**- Sittat, au masculin.
Sept, 51^ Sab'j au féminin ; ïx^ Sab'at, au masculin.
Huit, ^l^ Tsamdnm, féminin ;àJy Tsamâniat, masculin,
A'euf, 2— ô' Tis', au féminin ; ïx*-!)' Tis'at, au masculin.
On distingue aisément le nombre neuf du sept sur les
monnaies, parce qu'en général les trois éléments du *« inter-
médiaire sont relativement plus bas que l'élément voisin;
dans d'autres cas, l'espace qui sépare les deux lettres, >eto
est plus grand que celui qui existe entre les éléments du
sin; cependant il y a des cas assez nombreux où l'égalité
de hauteur et de distance laisse régner un peu d'incertitude
sur la date : on l'ob^serve, par exemple, sur des monnaies
houlagouïdes des années 717 et 719 (*).
{') M. H. Sauvaire possède dans sa collection des dirhems omméïades
sur lesquels il est impossible de reconnaître s'ils appartiennent à