Revue belge de numismatique et de sigillographie
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— 78 — médiaire dans le mot.^*XU! le Roi, mais là heureusement il n'y a pas d'erreur possible. Quelquefois le ^ initial est placé plus ou moins en dehors de la ligne de jonction et au-dessus, ce qui arrive lorsqu'il se lie à une lettre dont la branche de droite est plus ou moins saillante, comme, par exemple, le ^ du mot ^. Il arrive alors assez souvent que le trait de liaison fait défaut et que le mim, semblable à un cercle parfait, est tout à fait isolé. 2b. Le Noun des caractères imprimés se comporte comme les lettres Ba, Ta, Tsa, de forme semblable. Sur les monnaies, on observe des différences souvent assez pro- noncées pour qu'aucune confusion ne soit possible, sauf pour le . initial ou intermédiaire, où la différence n'est pas sensible. Le ^ isolé ou final affecte tantôt la position horizontale, tantôt verticale; il a la forme d'un' arc de cercle plus ou moins ouvert ; lorsqu'il se redresse, le point de liaison est tantôt au centre de la courbe, tantôt vers sa partie supé- rieure , de manière que la lettre se prolonge beaucoup au-dessous de la ligne de jonction, en se tournant toujours à ] gauche : lorsque la liaison s'effectue, comme sur les carac- ; tères imprimés, à l'extrémité de la lettre, elle est alors tout | entière au-dessous de la ligne de jonction ; sa plus grande longueur relative aide à la distinguer dans ce cas du j ou du j affectant une position semblable. On observe assez souvent une transformation du ^ final ou isolé qui lui donne la forme d'un S renversé; dans ce cas, la liaison s'effectue en bas, et toute la lettre se dresse au-dessus de la ligne de jonction. Cette forme appartient
— 79 — aux lettres ornées dont nous dirons encore quelques mots plus loin. 26. Le He final ou isolé a quelque analogie avec le Mim dont il affecte quelquefois la forme; cependant presque toujours il s'en distingue par la position de l'appendice rectiligne ou légèrement recourbé qui accompagne son clément circulaire et le surmonte à droite : dans ces deux premières conditions, le He se lie toujours à la ligne de jonction par sa partie inférieure. La boucle disparaît quel- quefois du 2 final qui ressemble alors à un simple trait recourbé. Le Ue initial prend des formes assez variées; l'une des plus fréquentes est celle d'une espèce de 8 qui est coupé en deux parties égales parla ligne de jonction, lorsqu'il occupe la position verticale, mais qui souvent aussi est couché entièrement au-dessus d'elle; dans ce cas, il subit diverses transformations assez singulières et difficiles à décrire, mais dont on peut étudier les principales sur la planche. Ces mêmes transformations et de plus nombreuses encore ont lieu pour le 5 intermédiaire qui, lorsque les caractères se rapprochent du neskhy, finit quelquefois par prendre «ne forme presque linéaire. 27. Le Waw ne donne lieu à aucune observation impor- tante : il se lie à la ligne de jonction et aux lettres qui le précèdent par l'extrémité inférieure de sa boucle, et sa queue recourbée à gauche est alors tout entière au-dessous de la ligne de jonction. Dans les monnaies anciennes, aux carac- tères coufiques purs, le ^ isolé est tout entier au-dessus de la ligne de jonction qu'il touche par sa partie inférieure. Dans les lettres ornées, le crochet s'élève au-dessus de la ligne de jonction.
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n'y a pas d'erreur possible.<br />
Quelquefois le ^ initial est placé plus ou moins en <strong>de</strong>hors<br />
<strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> jonction <strong>et</strong> au-<strong>de</strong>ssus, ce qui arrive lorsqu'il<br />
se lie à une l<strong>et</strong>tre dont la branche <strong>de</strong> droite est plus ou<br />
moins saillante, comme, par exemple, le ^ du mot ^.<br />
Il arrive alors assez souvent que le trait <strong>de</strong> liaison fait<br />
défaut <strong>et</strong> que le mim, semblable à un cercle parfait, est<br />
tout à fait isolé.<br />
2b. Le Noun <strong>de</strong>s caractères imprimés se comporte<br />
comme les l<strong>et</strong>tres Ba, Ta, Tsa, <strong>de</strong> forme semblable. Sur les<br />
monnaies, on observe <strong>de</strong>s différences souvent assez pro-<br />
noncées pour qu'aucune confusion ne soit possible, sauf<br />
pour le . initial ou intermédiaire, où la différence n'est<br />
pas sensible.<br />
Le ^<br />
isolé ou final affecte tantôt la position horizontale,<br />
tantôt verticale; il a la forme d'un' arc <strong>de</strong> cercle plus ou<br />
moins ouvert ; lorsqu'il se redresse, le point <strong>de</strong> liaison est<br />
tantôt au centre <strong>de</strong> la courbe, tantôt vers sa partie supé-<br />
rieure , <strong>de</strong> manière que la l<strong>et</strong>tre se prolonge beaucoup<br />
au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> jonction, en se tournant toujours à ]<br />
gauche : lorsque la liaison s'effectue, comme sur les carac- ;<br />
tères imprimés, à l'extrémité <strong>de</strong> la l<strong>et</strong>tre, elle est alors tout |<br />
entière au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> jonction ; sa plus gran<strong>de</strong><br />
longueur relative ai<strong>de</strong> à la distinguer dans ce cas du j ou<br />
du j affectant une position semblable.<br />
On observe assez souvent une transformation du ^ final<br />
ou isolé qui lui donne la forme d'un S renversé; dans ce<br />
cas, la liaison s'effectue en bas, <strong>et</strong> toute la l<strong>et</strong>tre se dresse<br />
au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> jonction. C<strong>et</strong>te forme appartient