Revue belge de numismatique et de sigillographie

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« des Sarmates que Carus conduisait, étant en grande par-
« lie terminée, il marcha avec un appareil extraordinaire
« et toutes les forces de Probus contre les Perses qui, étant
« alors occupés par une dissension domestique, le laissè-
« rent s'emparer sans résistance de la Mésopotamie et
« parvenir jusqu'à Ctésiphon. Ces succès lui méritèrent le
« titre d'Empereur persique. Mais, avide de gloire et à
« rinsiigation de son préfet, qui, visant au pouvoir, cher-
« cliait sa perte et celle de son fils, il s'avança trop loin
« et mourut selon les uns de maladie, selon les autres
« frappé par la foudre. Il est certain qu'au moment de sa
« mort le tonnerre se fit entendre avec tant de fracas que
«I plusieurs personnes périrent, dit-on, de frayeur. L'Em-
pereur était donc malade et couché dans sa tente lors-
» qu'il s'éleva un violent orage : un éclair terrible brilla,
« un coup de tonnerre plus terrible se fit entendre et Carus
« avait cessé de vivre. » Flavius Vopiscus dit ensuite :
« que la croyance était généralement répandue dans ce
« temps-là que par l'ordre du sort un prince romain ne
« pouvait aller au delà de Ctésiphon, et que Carus avait
« éié foudroyé parce qu'il avait voulu aller au delà des
« limites fatalement posées par le destin. »
est. Negari non potest, eo tempore, quo periit, tantum fuisse subilô
tonitruum, ul multi terrore ipso exanimali esse dicantur. Quum igitur
aegrotdret, atque in tentorio jaceret, ingenti exortâ tempestate, immani
coruscatione, immaniori ut diximus tonitru,exanimatus est plerique
dicunt, vim fati quamdam esse, ut Rcmanus princeps Ctesiphontem
Iransire non possit ; ideôque Carum fulmine absumptum, quod eos fines
transgredi cuperet, qui fafaliler constiluli sunt. Voy. Fl. Voriscis,
édition et volume cités, pp. 436-38.