Revue belge de numismatique et de sigillographie

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Hroiles les dimensions de ce sui-port. L'empereur avance
la main droite et il a la pose ciun homme qui harangue,
mais je ne puis rien distinguer nettement dans sa main
gauche, dans laquelle pourtant M. Cohen lui place un
rameau que je ne vois nulle pari; je vois seulement ici
le bras gauche plié et la main placée vers le bas de la
poitrme, s'appuyant soit sur le vêtement, soit sur la poignée
d'un parazonium. Devant l'empereur et sous sa main droite
se voit un personnage nu à menton barbu, un prisonnier,
satis aucun doute, les mains liées derrière le dos et poussé en
avant vers l'empereur par la main du soldat romain le plus
rapproché de lui; il y a deux soldais de ce côté et trois
enseignes militaires; à gauche de l'empereur on dislingue
un autre personnage nu ayant aussi les mains liées derrière
le dos, mais à menton imberbe, et en arrière de lui deux
soldats, comme à droite, avec irois enseignes. La légende de
ce revers est ADLOCVÏIO AVG.
Banduri el, après lui, Ecke!, ont publié deux médailles
à'argent de Probus avec un tjpe d'allocution analogue,
mais non-semblable à celui-ci, et M. Cohen cite le médail-
lon unique d'argent, décrit par Eckel, comme appartenant
au musée de Vienne, avec un quadrige au revers et la
légende GLORIA ORBIS. {Voir Cohen, ouvrage cité, t. V,
p. 223.) Malgré cela, les numismates de notre époque
n'admettent guère l'existence de médailles d'argent de
Probus; la vérité est qu'à ma connaissance il n'en existe
en France dans aucun musée, dans aucune collection.
Comment alors admettre, sans douter de leur authenticité,
les pièces décrites par Banduri et par Eckel qui dit de
plusieurs pourtant qu'elles existent au cabinet impérial de