Revue belge de numismatique et de sigillographie

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REX ClîUISTlAiMSS. Sous le buste, les initiales n. v.,
du nom de Du Vivier. (PI. III, n" 14.)
IS. Tête nue de Louis XV, ceinte d'une couronne de
laurier. Sous la tête, la lettre m, initiale du graveur, qui
pourrait être le même que pour le n" 13. Même légende
qu'aux précédents. (PI. III, n° 15.)
L'usage des jetons d'argent n'était pas encore adopté
définitivement dans le sein des états, car les exemplaires en
cuivre des deux derniers sont extrêmement nombreux,
tandis que ceux en argent sont relativement rares, et même
je n'en connais pas du n" 15 en ce métal. Il n'est pas facile
de déterminer la valeur qu'on leur attribuait, car les comptes
ne renferment rien à cet égard. Les honoraires des députés
aux comptes étaient portés en bloc : ainsi pour n'en citer
qu'un exemple, dans le compte de 1726, nous trouvons
cette mention : « Pour les journées de MM. les députés à^
« l'examen des trois comptes généraux, dix mille quatre
« cent livres. :- La résolution de l'assemblée générale
de 1762, dont j'ai parlé précédemment, fixe bien cette
valeur des jetons, mais on ne peut savoir si elle a toujours
été la même, et si elle n'a pas varié suivant que les députés
faisaient partie du corps de la noblesse, du clergé ou du
tiers-état. Voici en effei, les termes de cette résolution :
« Attendu que les députés du corps du clergé, à la red-
« dition des comptes généraux, ne reçoivent que vingt-
« cinq livres par jour, et ceux du corps de la noblesse, la
«t somme de trente livres non compris les jetons, résolu
« que ceux du corps du tiers-élat ne doivent être payés que