Revue belge de numismatique et de sigillographie

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dans l'ancienne Belgique, j'ai parlé des modifications bien
caractérisées qui le différencient et même le dénaturent
pour en former des empreintes spéciales aux diverses
nations de la Gaule septentrionale. Sur les territoires de
toutes ces nations en général, on trouve les quarts de sta-
lèreà l'effigie du chêne, parfois modifiée, parfois dénaturée.
Attacher avec quelque certitude les diverses variétés de
ces diminutifs aux différents statères belges, en dehors de
ceux des Morins et des Atrébates, ne m'est pas possible.
Dans l'insuffisance de renseignements, je me borne à pré-
senter séparément les quarts de statère, formant des groupes
caractérisés, et je n'en lie guère spécialement aux divers
statères à la roue et à l'epsilon. Si les lieux ordinaires des
trouvailles ne font pas obstacle, on pourrait attribuer à
quelque peuplade de race germanique des diminutifs très-
peu artistiques dans leur ensemble comme dans leurs
détails. Il en est où le chêne n'a pas la faucille pour com-
pagne. L'absence de cet instrument sacré dans le druidisme,
n'est peut-être pas due au seul motif de différencier les
types. En imprimant involontairement à leurs monnaies un
cachet de barbarie, des descendants des Germains ont pu
y exprimer, avec intention, une restriction religieuse ; en
admettant le chêne, dont la vénération était générale, ils
auraient repoussé la faucille, d'un symbolisme bien plus
spécial. Pour le type du revers, ils pouvaient imiter celui
des diminutifs atrébates, aucune exclusion n'eût été motivée
accompagnements des croisettes, des globules, un croissant et, sous cet
animal, une roue. Les trois lettres initiales ATT surmontent le cheval.
Au revers , une simple branche au milieu du champ. (The Journal of
the archaeological association,