Revue belge de numismatique et de sigillographie

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90 MÉLANGES. Le 11° 5 de la Revue numismatique française de 1862 coniienl les articles suivants : 1" Seizième lettre sur la numismatique gauloise, par M. F. DE Saulcy, 6 pages. Parmi les chefs qui se joignirent à Verciagétorix, César cite un roi des Nitiobriges, nommé, dans les éditions récentes des Commentaires, Teutomatus. Ce nom, de forme germanique, a paru suspect à M. de Saulcy, et ce savant auteur fait remar- quer les nombreuses variantes qu'offrent à ce sujet les manus- crits les plus anciens, oii l'on trouve : Votomatus, Vitomatus, Votomapatus, JVotomatus, Vocomapatus, IVotomapatus, etc. Une petite monnaie de la trouvaille de Chantenay, siu* laquelle on lit, du côté de la tête, les noms GAIV . lYLI , et au revers, la fin de la légende ....OMAPATIS, au devant du cheval, qui galope à gauche, en franchissant un oiseau mar- chant en sens inverse, doit être, selon M. de Saulcy, une monnaie des Nitiobriges. Le nom du roi ou chef, complété de deux lettres, devient VOTOMAPATIS, et donne la vraie leçon à choisir parmi les trop nombreuses variantes des manuscrits, M. de Saulcy groupe autour de cette supposition une foule de conjectures ingénieuses, qui finissent par lui donner l'appa- rence de la certitude. On aime à suivre un tel guide, même dans les régions de la fantaisie la plus hasardée. 2" Tétradrachme inédit de Ptolémée Philadelphe, par M. F. Lenormant, 5 pages et 1 vignetle.

— 91 — 5" Lettre sur quelques monnaies françaises ra?es on inédites, par M. le baron de Koehne, 17 pages el 1 planche. Parmi les pièces remarquables que décrit notre savant ami, se trouve la petite monnaie de Rambervillers, que nous avons déjà publiée dans la Revue de M. Cartier, année 1854, p. 345, d'après un exemplaire qui appartenait alors à M. Th. de Jonghe. Au reste, cette pièce est poursuivie par une espèce de fatalité. L'année suivante, en 4852, on lisait, dans la môme Revue (*), à propos de deux autres petites monnaies de la même ville : « Ces deux médailles sont intéressantes, non-seulement parce " qu'elles sont inédites, mais encore parce qu'elles nous « réi^èlent l'existence d'un atelier monétaire épiscopal à Ram- «« bervillers, fait inconnu jusqu'ici. » Une monnaie plus intéressante pour nous et que décrit M. de Koehne, d'après un exemplaire qu'il a trouvé chez un amateur à Revel, c'est le fameux esterlin de Gaucher de Chatillon, frappé à Florennes. Cette pièce, dont nous avions depuis longtemps pressenti la découverte (^), mettra fin, nous l'espé- rons, à toute discussion de bonne foi sur la provenance des esterlins d'Yves, que nous revendiquons, depuis dix ans, pour la Belgique. 4° Essai sur Vhistoire monétaire des comtes de Flandre delà maison de Bourgogne, S'' article, par M. L. Deschamps DE Pas, 15 pages et une planche. 5° Monnaies du moyen âge inédites, par M. Anatole de Barthélémy, 16 pages el une planche. Ces miscellanées se font toujours lire avec plaisir, parce que (') P. 301. Article de M. Duchalais. (*) Revue de la numismatique belge, 2*^ série, t. VI, p. 286. — Ibid., 3« série, t. VI, pp 151 et suiv.

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5" L<strong>et</strong>tre sur quelques monnaies françaises ra?es on<br />

inédites, par M. le baron <strong>de</strong> Koehne, 17 pages el 1 planche.<br />

Parmi les pièces remarquables que décrit notre savant ami,<br />

se trouve la p<strong>et</strong>ite monnaie <strong>de</strong> Rambervillers, que nous avons<br />

déjà publiée dans la <strong>Revue</strong> <strong>de</strong> M. Cartier, année 1854, p. 345,<br />

d'après un exemplaire qui appartenait alors à M. Th. <strong>de</strong> Jonghe.<br />

Au reste, c<strong>et</strong>te pièce est poursuivie par une espèce <strong>de</strong> fatalité.<br />

L'année suivante, en 4852, on lisait, dans la môme <strong>Revue</strong> (*),<br />

à propos <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux autres p<strong>et</strong>ites monnaies <strong>de</strong> la même ville :<br />

« Ces <strong>de</strong>ux médailles sont intéressantes, non-seulement parce<br />

" qu'elles sont inédites, mais encore parce qu'elles nous<br />

« réi^èlent l'existence d'un atelier monétaire épiscopal à Ram-<br />

«« bervillers, fait inconnu jusqu'ici. »<br />

Une monnaie plus intéressante pour nous <strong>et</strong> que décrit M. <strong>de</strong><br />

Koehne, d'après un exemplaire qu'il a trouvé chez un amateur<br />

à Revel, c'est le fameux esterlin <strong>de</strong> Gaucher <strong>de</strong> Chatillon,<br />

frappé à Florennes. C<strong>et</strong>te pièce, dont nous avions <strong>de</strong>puis<br />

longtemps pressenti la découverte (^), m<strong>et</strong>tra fin, nous l'espé-<br />

rons, à toute discussion <strong>de</strong> bonne foi sur la provenance <strong>de</strong>s<br />

esterlins d'Yves, que nous revendiquons, <strong>de</strong>puis dix ans, pour<br />

la Belgique.<br />

4° Essai sur Vhistoire monétaire <strong>de</strong>s comtes <strong>de</strong> Flandre<br />

<strong>de</strong>là maison <strong>de</strong> Bourgogne, S'' article, par M. L. Deschamps<br />

DE Pas, 15 pages <strong>et</strong> une planche.<br />

5° Monnaies du moyen âge inédites, par M. Anatole <strong>de</strong><br />

Barthélémy, 16 pages el une planche.<br />

Ces miscellanées se font toujours lire avec plaisir, parce que<br />

(') P. 301. Article <strong>de</strong> M. Duchalais.<br />

(*) <strong>Revue</strong> <strong>de</strong> la <strong>numismatique</strong> <strong>belge</strong>, 2*^ série, t. VI, p. 286. — Ibid.,<br />

3« série, t. VI, pp 151 <strong>et</strong> suiv.

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