Revue belge de numismatique et de sigillographie

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au revers, avoisinent les symboles provenus des bris du
buste divin, et dont les principaux sont encore l'epsilon et
une espèce de faucille. Quanta la croix, elle n'est plus petite
et disséminée 5 assez grande, elle s'est fixée au-dessus de
l'epsilon et au-dessous du signe ailleurs ovoïde et échancré,
elle conserve sa position en sautoir sur ce signe lui-même.
(PI. XXIII, n°' 120 à 126.)
Deux interprétations de cette variété peu druidique se
présentent. L'une d'elles consiste à la regarder comme une
simple modification artistique des types de l'autonomie
belge, continuant, mais ne constituant pas seule un mon-
nayage national particulier. Ainsi envisagée, la variété au
mot VIROS appartiendrait nécessairement à l'une des peu-
plades qui émirent des monnaies orthodoxes du groupe à
l'epsilon, à celle sans doute dont la quatrième variété
représente le numéraire. Là est l'analogie la plus grande
elle existe surtout dans le signe substitué au profil de
la tête anthropomorphique qui est devenu une espèce de
péplum, un quadrilatère échancré, chargé d'une croix ou
de barres croisées en sautoir (*).
L'autre interprétation serait fondée sur ce que l'on sait
des nations de race germaine. Peu avancées en civilisation,
il en est parmi elles qui sans doute n'ont pas émis de mon-
naies avant l'entière extension de l'influence romaine. Peu
ou point soumis au dogme druidique qui prohibait l'écriture
dans les choses religieuses, les descendants des Germains
devaient faire peu de difficultés pour inscrire des légendes
{^) Des monnaies de la quatrième variété étaient en assez grand
nombre dans le trésor de Lédringhem, avec quelques-unes de celles
portant le mot VIROS.
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